Vos lectures du moment

La tête en bas ça m'est déjà arrivé.

@Gagathe : sur My Little Book Club. Sinon je suis déjà inscrite sur GoodReads, Babelio et Livraddict (j'arrive pas à me décider) donc ça ira je pense :x

Je viens de commencer La Délicatesse de David Foenkinos. Les deux premiers chapitres m'ont plu.
Quelqu'un l'a déjà lu? Je sais qu'il avait été en tête des ventes notamment quand le film était sorti.

Ni lu, ni vu le film, mais ceux qui l'ont lu dans mon entourage n'en disent que du bien.

Plus que 180 pages de A Dance With Dragons pour moi. J'ai hâte d'en voir (enfin) le bout.

Ca parle de quoi ?

Le bouquin de Foenkinos ?

« François pensa : si elle commande un déca, je me lève et je m’en vais. C’est la boisson la moins conviviale qui soit. Un thé, ce n’est guère mieux. On sent qu’on va passer des dimanches après-midi à regarder la télévision. Ou pire : chez les beaux-parents. Finalement, il se dit qu’un jus ça serait bien. Oui, un jus, c’est sympathique. C’est convivial et pas trop agressif. On sent la fille douce et équilibrée. Mais quel jus ? Mieux vaut esquiver les grands classiques : évitons la pomme ou l’orange, trop vu. Il faut être un tout petit peu original, sans être toutefois excentrique. La papaye ou la goyave, ça fait peur. Le jus d’abricot, ça serait parfait. Si elle choisit ça, je l’épouse… - Je vais prendre un jus… Un jus d’abricot, je crois, répondit Nathalie. Il la regarda comme si elle était une effraction de la réalité. » La délicatesse a obtenu dix prix littéraires et a été traduit dans plus de quinze langues.

C'est la quatrième de couverture et oui ça aide pas trop ^^'
(personnellement ce genre de résumé ça ne me donne pas envie de lire le bouquin)

En fait c'est une meuf parfaite qui est dans un couple parfait. Le mec meurt subitement. Après quelques années de deuil elle rencontre un mec qui semble un loser mais qui finalement est parfait. ><

Sérieux je comprend pas tout le battage autour de Foenkinos. Il a quand même en ce moment 3 ou 4 titres classés dans les meilleures ventes. Alors oui ça se lit bien (après 1 an et demi à galérer sur le trône de fer j'ai apprécié de dévorer un livre en 2 jours) mais l'histoire est assez creuse, l'écriture pompeuse. Y a beaucoup de jolies formules mais rien de transcendant.
Je comprend que les fans de Levy et de Musso aient trouvé ça fantastique c'est effectivement un cran au-dessus.
Je serais curieuse de voir le film pour comprendre comment ils ont fait un film de plus de 30 minutes de ce livre.
Malgré tout j'ai passé un bon moment mais c'est un livre que je ne conseillerai qu'aux gens qui recherchent des lectures superficielles. Parfois on a besoin de ça.

J'ai démarré God hates us all de Hank Moody. Ça a l'air d'être une bonne merde commerciale.

Et ben, t'as pas traîné !

Gagathe a écrit :
Ça a l'air d'être une bonne merde commerciale.

J'ai plein de trucs bien à te conseiller moi, y'a qu'à demander

Non mais celui-là c'est Damien qui me l'a offert à Noël pi bon c'est Californication quoi!

Mais tu me conseilleras des trucs ouai!

Pour ceux qui aiment la fantasy et plus particulièrement l'heroic fantasy je vous recommande chaudement David Gemmell.
Je viens de lire Le Cycle de Drenai (Heroic Fantasy) et je m'attaque actuellement à Le Lion de Macedoine (Fantasy Historique) et c'est un régale.

Par le plus grand des hasards, je me suis retrouvé à me promener à Virgin, et en passant devant le rayon littérature de SF anglophone, et, arrêté par les mots "SF" et "anglophone", j'ai craqué pour deux classiques immenses en la matière : Do androids dream of electric sheep ? de Philip K. Dick et Brave New World d'Aldous Huxley. Le premier a donné un chef-d'œuvre cinématographique, ce n'est pas Ck qui viendra dire le contraire (humour inside), et le second, à la thématique un poil plus terre à terre ("seulement" un enjeu sociétal et humaniste majeur, mais à comparer avec les problématiques philosophico-existentielles intemporelles du premier) mais tout aussi passionnante.

Donc là, j'en suis au quart du Dick, et j'aime beaucoup. On retrouve - certes, sans beaucoup de surprise - l'atmosphère du film, et les idées brillantes du scénario sont bien sûr là.

À part la sublime réplique, improvisée, vers la fin du film, de l'androïde à l'article de la mort :
"I've seen things you people wouldn't believe. Attack ships on fire off the shoulder of Orion. I've watched C-beams glitter in the dark near the Tannhäuser Gate. All those ... moments will be lost in time, like tears... in rain. Time to die."

<3 Do Androids Dream of Electric Sheep ? <3

Merci @Gagathe pour cette recommandation de non lecture Je pense que je vais... la suivre. Par contre après l'évocation de Simmons je me suis racheté l'Echiquier du Mal et je réattaque dès que possible

bobtista a écrit :
Sinon entre deux volumes de ASOIAF quelqu'un lit-il des polars/thrillers ?

Parce qu'il y a quelques temps j'ai lu un Franck Thilliez, à savoir La Forêt des Ombres et c'était vraiment bien, je l'ai bouffé en une nuit.

Du coup je vais me lancer dans Le Syndrome [E] qui apparemment est le premier tome d'une saga avec un personnage récurent : le commissaire Sharko.
Quelqu'un connaît ?

Salut !
Je viens de finir "L'Anneau de Moebius" de F. Thilliez. Ce n'est pas du grand polar, mais l'idée est bonne et il se dévore bien.
Paraît que la série avec Sharko est encore mieux.
Tu l'as commencée ?

Sinon dans le genre thriller, tu as déjà lu "Au-delà du mal" de Shane Stevens ?

Pour ma part, j'ai fini Do Androids Dream of Electric Sheep, c'était formidable. Juste après mon post, quand j'en étais au quart/tiers du livre, c'est là que le film commence à diverger : il ne se passe plus les mêmes choses, et les considérations philosophiques aussi s'accentuent, pour chaque œuvre, dans des directions différentes (mais tout de même placées sous les mêmes grandes idées).

Là où le film s'interroge beaucoup plus sur la mortalité humaine, et où les réplicants servent plus de "translaté" de l'Homme (ils miment avec l'Homme la relation que les hommes ont avec Dieu : incompréhension de leur condition, demande de comptes), dans le livre, ils sont le pivot d'une vaste entreprise de brouillage des perceptions. Quelle est la frontière entre la vie et la mort, le naturel et l'artificiel, etc.

Si je construis un androïde qui passe le test de Turing (enfin, les variations fictives présentes dans le bouquin), si son comportement et son apparence sont indistinguables, voir plus convaincants, d'humanité, de ceux d'un être humain réel, alors peut-on vraiment parler de conscience ? Qu'est-ce que notre conscience ? Un signal électrique ? Bref, je pourrais passer des heures à poser des questions rhétoriques de L1 de philo, tout cela pour dire que l'œuvre est incroyablement riche, et que le film est suffisamment fidèle au livre pour me procurer le plaisir de retrouver la mythologie et l'atmosphère, et suffisamment différent pour que les deux œuvres se trouvent complémentaires l'une de l'autre, à la fois dans les thématiques abordées et dans la narration. Un régal.

Maintenant, je vais commencer Brave New World.