La famille Fisher est à la tête d'une société de pompes funèbres à Los Angeles, Fisher & Sons, fondée par le père de famille Nathaniel Fisher. À sa mort, ses deux fils, Nathaniel Jr, qui a toujours dit ne jamais vouloir prendre la suite de son père, et David, homosexuel introverti, reprennent l'entreprise familiale dont ils viennent d'hériter, Ruth, sa veuve, doit assumer son rôle de femme, et Claire, benjamine de la famille, s'efforce de trouver sa voie.
Une nouvelle production de Xavier Dolan est un événement en soi, mais cette fois-ci il choisit le médium du petit écran pour une création originale Canal+. En cinq épisodes, on va accompagner la famille Larouche suite au décès de leur mère. La situation va ouvrir la boîte de Pandore des secrets de famille, dans une enfance perturbée pour les deux aînés de la fratrie.
La nuit où Laurier Gaudreault s’est réveillé est à retrouver sur Canal+ et myCanal à partir du 23 janvier.
La première fois qu’il est allé voir la pièce de Michel Marc Bouchard, l’adapter fut une évidence pour Xavier Dolan. Mais ce qui est intéressant, c’est que la forme est complètement différente. Dans l’œuvre théâtrale, il s’agit de dialogues avec la fratrie qui s’enchaîne dans le salon funéraire en huis-clos pour des faces-à-faces avec leur mère. Le cinéaste lui a décidé de créer deux lignes temporelles, une qui fait suite à la fameuse nuit en question en 1991 et l’autre dans le présent à la suite du décès de leur mère.
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Commentaires (166)
La scène finale est émotion
Ça a mal vieilli à mon avis, j'ai mis mon avis sur la page du dernier épisode, les 2 étoiles sont pour les acteurs, et le final, le reste m'a ennuyé
C U L T E
Je viens de finir la série avec seulement une vingtaine d'année en retard... Bonne série dans l'ensemble, la fin est magistrale, elle m'a foutu en miettes.
Série marquante que je conseille à tous ceux qui hésiteraient encore. Je n'ai jamais vu un final aussi puissant que celui-ci (jusqu'à en pleurer à grosses gouttes!). Frances Conroy est exceptionnelle dans le rôle de Ruth!! Petit point noir pour le personnage de Brenda que je n'ai jamais pu supporter par contre, je ne sais pas si c'est le personnage ou l'actrice... voire même les deux!
Série géniale, ending inoubliable
Génial!
J'ai vu nombre de très bonnes séries depuis SFU. Mais elle restera toujours ma chouchoute, mon indispensable, ma number one !! Je me repasse l'intégrale régulièrement, Et à chaque fois, je reste ébahie devant tant de talent. J'ai vu une longue partie de ma vie défiler avec eux, alors, vive les Fisher and Diaz,
Très bonne série qui n'a pas pris une seule ride. On rit, on pleure, la vie quoi !
Très émouvante
Meilleure série de tous les temps 👍❤️
C'est effectivement la série qui a fait basculer ce genre dans l'œuvre d'art. Un seul showrunner Allan Bal, qui dans un autre genre a fait True Blood qui est beaucoup plus culture crash, là c'est subtil, c'est fin. Je ne l'ai pas revue depuis longtemps mais des images me marquent encore.
Vu en 2019, cette série vieille de 16 m'a tout simplement bouleversée. Avant tout par le talent des acteurs, très bons quand ils ne sont pas excellents, mais aussi bien entendu par l'écriture toute en finesse, subtilité et jamais ni grossier, ni trivial. J'ai bouffé prêt de dix milles épisodes sur environ 150 séries, soit plus de 7 mois de ma vie à regarder des œuvres TV. Celle-ci sort du lot. En 2019. J'ose à peine imaginer l'OVNI qui ça a pu être en 2003... révolutionnaire !
"And breathe me..." Ma série préférée. Je l'ai vue et revue et à chaque fois je pigne à la fin parce que ce que Claire se remémore c'est nos vies vies, nos joies, nos peines, nos deuils. SFU c'est UN CHEF D’ŒUVRE.
La fin m'a fait pleurer toutes les larmes de mon corps. Magnifique série ! De mémoire, ce ton était encore très rare à l'époque (aujourd'hui on a l'habitude) à sa sortie, c'était une série révolutionnaire. J'étais ultra fan
Série riche et intelligente avec une fin émotionnellement incroyable qui clôture de la plus belles des manières SFU !
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Certainement la série qui m'aura le plus marquée, tout est parfaitement exécuté, de la réalisation, à la mise en scène et le traitement incroyable des personnages et leur évolution au fil des saisons. Vu 5 ou 6 fois, c'est dire !
Et bien, qui l’aurait cru. Après avoir clamé haut et fort que Game of Thrones était ma série préférée, totalement indétrônable vu le rapport particulier que j’ai avec elle, voilà que Six Feet Under, série avec beaucoup moins d’ambitions visuelles et narratives, arrive en trombe lui voler sa place. Au vu des commentaires sur ce site, du synopsis, des visuels et du thème abordé, je savais à l’avance que la série me plairait mais je n’aurais jamais cru qu’elle me marquerait autant. Ces 5 saisons que j’ai regardé à un rythme plutôt lent ne paient pas de mine, puisqu’on se contente de suivre une petite galerie de personnages aussi complexes qu’humains. A aucun moment la série n’est difficile à comprendre ou joue d’artifices pour nous garder devant notre écran (cliffhangers, twists, vous n’avez pas été le bienvenue dans SFU). C’est plutôt une petite balade tranquille qu’on nous propose, mais bon sang que c’est addictif. Chaque épisode aura été un moment de flottement d’une heure ou plus rien n’a d’importance si ce n’est la série, où l’on rit et est ému avec les personnages et où l’on réfléchit et philosophe avec eux (léger spoil qui ne dit rien sur l’histoire, mais qui est suffisamment explicite pour que je choisisse de le cacher à ceux qui ne l’ont pas vu). Enormément de thèmes sont traités dans la série à travers ses personnages. On y parle d’art, de solitude, de deuil, d’amour, d’infidélité, à travers ça on y parle de sexualité, de nymphomanie, d’homosexualité, de pratiques inhabituelles, de la conception d’un enfant. A travers ça on y parle d’avortement, d’adoption pour un couple homosexuel. Des sujets qui vont du banal au débat national, mais qui sont toujours intéressants une fois qu’ils sont remis en contexte et discutés par les personnages, et qui surtout sont abordés sans aucun jugement et sans trancher pour aucun côté. Aborder des sujets lourds de manière légère n'a jamais été aussi bien fait qu'ici. Sur le papier, je me suis dit qu’une série de 63 épisodes qui montre une famille de croquemorts philosopher sur la mort pour réfléchir sur la vie, ça allait me souler au bout d’un moment. Je me suis colossalement trompé, mais là je ne pourrais pas défendre ce point de façon objectif en disant que tout le monde ressentira la même chose (j’ai d’ailleurs remarqué dans les commentaires de nombreux épisodes un membre qui s’emmerdait comme pas permis devant toute la série, ce qui est bien significatif du fait que ça passe ou ça casse). Tentez de regarder la première saison de la série qui est peut-être la plus tranquille, mais qui montre bien l'ambiance générale qui se dégage. Si vous n'accrochez pas, je ne pense pas que ça vaille le coup de continuer. Au final Six Feet Under est ma série préférée parce que derrière cette galerie de personnages semblant simple au premier abord mais prenant leur temps pour se développer, elle est aussi une profonde aventure humaine. Tous les personnages ne sont pas de simples fonctions dans une histoire que l’on raconte comme dans de nombreuses autres séries (qui peuvent être bonnes aussi, là n'est pas la question), ce sont des humains qui cherchent le sens de leur existence, qui le trouveront peut-être. Et pour lequel la mort agit comme une épée de Damoclès pour les forcer à se rendre compte qu’avec un temps limité sur Terre, se trouver soi-même est une quête pour lequel il faut consacrer un temps qui nous est précieux, mais que la récompense de cette quête est quelque chose d’encore plus précieux qui vaut largement le coup de s’y investir (aucun spoil là-dedans, c'est juste l'idée qui se dégage quand on passe 5 saisons dans des pompes funèbres). Et si cette envolée poétique et lyrique ne vous a pas convaincu, ça veut soit dire que je suis un poète incompris par mes contemporains, soit que j’écris extrêmement mal. Mais si c'est la deuxième réponse, que ça ne vous empêche pas de tenter la série hein ! Elle est bien meilleure que mon commentaire.