- Pays Australie
- Genre Drame
- Durée d’un épisode 45 minutes
- Durée totale 6 heures
- Statut Terminée
- Chaîne Stan
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Showrunner
Fiona Eagger
Bryan Elsley
Deb Cox
Vanessa Gazy
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Dernière mise à jour
12 avril 2024 - 17:32
sur 11 bases de données -
Eden
Eden, en Australie. Après avoir dévoilé ses sentiments amoureux à sa meilleure amie, une jeune femme disparaît. L'enquête va déclencher des réactions en chaînes dévastatrices.
Parce que ce n’est pas tous les jours qu’une série venant d’Australie traverse les frontières, Canal+ diffuse cet été Eden, un thriller australien produit par Bryan Elsley, co-créateur de Skins. La série nous immerge dans un petit coin de paradis au bord de l’océan indien qui sera bientôt plongé dans le chaos après la disparition dramatique d’une jeune fille. Si les paysages australiens sont sublimés par une photographie travaillée, elles cachent une réalité bien moins reluisante.
On suit Scout qui revient sur sa terre natale après un séjour à New York dans le très prisé conservatoire de musique de Julliard. À son retour à Eden, ville côtière luxuriante, elle retisse des liens avec son passé et notamment Hedwig, sa meilleure amie avec qui elle a une relation fusionnelle. Mais celle-ci semble changée, elle ne la reconnait plus. Après une dispute, l’une des deux jeunes filles va disparaitre et l’affaire va montrer le vrai visage d’Eden et de ses habitants. À noter que les deux actrices principales, Sophie Wilde et BeBe Bettencourt, font leurs débuts à l’écran et il y a fort à parier qu’on les reverra très vite.
Pour illustrer l’envers de ce paradis de façade, la série use d’une structure narrative particulière inspirée de The Affair : si le premier épisode pose les bases de l’intrigue, tous les suivants porteront le nom d’un ou de plusieurs personnages, et montera leur point de vue sur cette journée où tout a basculé. Ainsi, on revivra les évènements sous un nouvel angle, avec des personnages qui passeront du premier au second plan. La narration fait la part belle aux flashsbacks et nombreux inserts dans le montage, afin de recoller les morceaux d’un mystère qui s’épaissit d’épisode en épisode. Pour ne plus vous lâcher.
Commentaires (3)
Deux épisodes pour le moment et plutôt agréablement surpris. L’ambiance rappelle un peu Euphoria avec comme toile de fond l’adolescence et les drogues. La réalisation est bien menée avec un rythme pas si lent que ça finalement. La photo est très réussie surtout les scènes nocturnes. A voir ce que ça donne et comment ça se développe sur la suite.
Éloge de la lenteur, de la farniente, du travail sur soi avec en toile de fond un meurtre. Tellement bien démontré par la réalisation qu’il arrive à nous faire ressenti ce ralentissement de la vie, que moi aussi, j’ai eu ce sentiment à m’en ennuyer. Tout n’est pas à jeter, le montage est au-dessus de certaines séries avec ces scènes qui se rejoignent comme une ramification de petites rivières se réunissant pour reprendre le cour de l’arc narratif principale. Mais pour arriver là, il faut se taper les ¾ de la série. Hélas, la fin reste sur la même ligne avec ce sentiment d’avoir perdu 6 heures de ma vie. Perso après avoir visionné 2 épisodes, j’ai pris le parti de m’en taper 1 voire 2 le matin au petit déj. Cela passe beaucoup mieux avec le café et le croissant. Si on sombre dans les pensées du matin (le bug matinal comme dit ma benjamine), pas la peine de passer par la case retour arrière pour comprendre le fil de la série.
A partir du 8 juillet sur Canal +