Quelle différence une journée peut faire…
Harry, homme d'affaires surmené, comble à coups de mimiques et d'admonestations le vide effrayant d'une vie désertée par la femme qu'il aimait et qui est partie en emmenant leurs deux fillettes. Un jour, Harry croise le chemin d'un jeune trisomique, Georges, qui a fui l'institut spécialisé où il vivait. Harry n'a tout d'abord qu'une idée: se débarrasser au plus tôt de l'encombrant personnage, qui réclame à tue-tête des chaussures neuves dans les magasins et qui risque la mort s'il mange du chocolat. Peu à peu, pourtant, dans l'âme desséchée d'Harry, se glisse une affection pour l'être simple et bon qui s'est accroché à ses basques et l'appelle «mon copain»... Double prix d'interprétation masculine du Festival de Cannes 1996 pour Daniel Auteuil et Pascal Duquenne
Commentaires (3)
Mon oncle étant trisomique j’ai vu et revu ce film tellement de fois! Touchant et drôle
Cela fait des années que je voulais le voir et voilà, c'est chose faite. Je suis surpris que le film est rencontré un tel succès public quand on voit l'originalité du récit, l'humour décalé, la mise en scène singulière, du pur Jaco Van Dormael ! Pascal Duquenne est tout simplement hallucinant dans le film ! Le sujet a sans doute fait évoluer les mentalités mais quand on observe le rejet dont ces personnes font encore preuve, on se dit qu'il y a encore du pain sur la planche pour sensibiliser le plus grand nombre... Pour l'anecdote, les deux filles de Daniel Auteuil dans le film sont celles du réalisateur.
Beau film, plein d'émotions humaines.