David et Louvetot se lancent à la poursuite des ravisseurs de Nicki et de Lyès, le compagnon de l’adjudant. Cet ultime jeu de pistes les conduit dans une forêt où vit un vieil ermite surnommé l’Indien, qui n’est autre que le père de Nicki. David le reconnaît… Non loin, se trouve le monastère où tout a commencé. Là, les attend une dernière œuvre composée à leur intention.
L’une des sorties locales au Geneva International Film Festival de cette année, c’était l’adaptation sur petit écran des Indociles. À la base, c’est une BD de Camille Rebetez et Pitch Comment qui plante son décor dans le Jura. Un Jura suisse bien sûr, dans les années 70 (à lire septante), en plein milieu rural. Là-bas, Chiara, jeune italienne immigrée, vient d’arriver dans le lycée de Lulu et Joe, deux meilleurs amis. À eux trois, ils représentent une jeunesse qui a envie de changement, rêvant de liberté. Cette liberté Lulu va tenter de la créer lui-même avec la ferme des Indociles, créée pour protéger les marginaux et les épris de liberté. C’est le début de leurs aventures qui vont s’étendre jusqu’en 2006. Cette mini-série de cinq épisodes commence le 8 novembre sur RTS 1 et sur Play Suisse et attend encore un distributeur chez nous.
Est-ce que la mode est au Jura ? Après Polar Park qui visite les montagnes françaises, voici donc Les indociles qui se pose dans les Franches-Montagnes suisses. Le sujet n’est pas vraiment le combat du canton du Jura et son conflit contre Berne (visiblement, cette thématique est souvent traitée par les œuvres suisses), non, là sur quatre décennies, on va suivre le chemin de trois amis et de leur lutte contre la toxicomanie et leurs démons intérieurs. Joane Siger va reprendre l’écriture avec Camille Rebetez pour construire une nouvelle histoire pour la télévision qui se détache un peu de la BD. Pour des néophytes de l’histoire suisse comme certainement beaucoup de Français·es, on peut trouver intrigant ce bout d’histoire. Et Les indociles propose un tableau poignant et fort de l’évolution de ce coin du pays helvétique. Analyse sociale de la ruralité, comme le dit si bien son auteur Camille Rebetez, ce n’est pas que des banques et des bourgeois en Suisse.
Commentaires (3)
Bien aimé ce dernier épisode même si le flic et l’écrivain joue, là encore, à saute-mouton… Et allez qu’on va au bowling, puis chez la méchante, puis chez le chaman, puis à la statue… C’est sympa à suivre car dynamique, bien joué, plein de suspense… Mais s’ils avaient voulu faire un film de trois heures, il suffisait de les faire aller à la bibliothèque, au bar, au garage, je ne sais où… Juste rajouter d’autres arrêts un peu inutiles. Ce que je reproche, finalement, à l’ensemble de la série : s’étirer sans justificatif valable. Les nouveaux meurtres n’amènent jamais à de grandes découvertes : le premier guide au second qui guide au troisième, etc. Ils auraient voulu en faire 50, ça marchait tout aussi bien… L’idée est bonne, les trames sont solides, les comédiens sont justes… Mais il manque un truc derrière la linéarité…
Une série bien sympa 🤗
C'était plutôt une belle découverte. C'était pas incroyable mais c'était pas mal. La réalisation faisait trop série française qui manque de peps, de suspense, de prise de risque, d'une musique forte. Bref trop linéaire et froid. Les acteurs font le job. Le scénario était plutôt bien pensé. Bref c'était pas dingo mais j'ai apprécié mon visionnage qui m'a rappelé un peu l'ambiance Fargo et Twin Peaks.