Pour sauver son ami, Hiro part affronter Sylar. Celui-ci se cache dans l'appartement d'Isaac où les dernières prédictions lui dévoilent ce qu'il adviendra dans un futur proche : une terrible confrontation avec Peter Petrelli l'attend... Claire prévient son père que Sylar s'est approprié le pouvoir de Ted. Et Peter est le mieux placé pour l'arrêter... Mme Petrelli tient à s'assurer que son fils Nathan fera le bon choix : laisser l'explosion se produire en sacrifiant des millions de vies pour un avenir meilleur...
Dans SupraCell (ou Supacell en VO), disponible sur Netflix depuis le 27 juin, cinq inconnus habitant la banlieue sud-est de Londres connue pour ses inégalités très fortes, se découvrent soudainement des superpouvoirs. Michael est un livreur stable et posé qui vient de demander sa petite amie en mariage. Alors qu’il se fait mortellement attaquer, il réalise qu’il peut voyager dans le temps. Tazer, auteur de l’agression, comprend, lui, qu’il a désormais le pouvoir d’invisibilité. Andre est un père de famille au chômage, inopinément investi d’une force surhumaine, alors que Nadine essaye de comprendre ses soudaines habilités télékinétiques. Enfin, Rodney, un dealer de marijuana, se révèle comme un superhéros doté d’une vitesse incroyable. Alors qu’ils sont menacés par une organisation mystérieuse, ils vont devoir se reconnaître, s’apprivoiser et trouver un moyen de lutter ensemble pour se préserver et protéger leurs proches.
Digne successeur de Heroes ou de Misfits – une autre série britannique – Supracell, fiction made in Netflix, se concentre, elle aussi, sur des êtres ordinaires qui expérimentent soudain l’extraordinaire grâce ou à cause d’une maladie appelée la drépanocytose. Des êtres, on ne peut plus différents, qui vont devoir placer leur destin entre les mains des uns et des autres alors qu’ils sont de parfaits étrangers. Un saut dans le vide qui ne va pas se faire sans mal, notamment pour Michael (Tosin Cole), contraint de se lier à Tazer (Josh Tedeku), un as du couteau et chef de gang, qui évolue à des années-lumière de sa vie stable et organisée. Michael qui forme, par ailleurs, avec sa fiancée Dionne (Adelayo Adedayo) le cœur, voire le corps émotionnel de la série. Le couple a beau être jeune, il est d’une solidité rare, apportant ainsi un vent de fraîcheur dans un panorama télévisuel qui a toujours beaucoup de difficultés à écrire des relations saines et durables. Et si la galerie – nombreuse – de personnages demande d’emblée une attention particulière de la part du public, le fait d’avoir choisi des protagonistes aussi éclectiques fait naître des dynamiques tout à tour amicales ou familiales riches. Sabrina (Nadine Mills), une infirmière douée et dévouée avec la tête sur les épaules, vit avec sa sœur Sharleen (Rayxia Ojo), impulsive et bavarde. Andre (Eric Kofi-Abrefa) est le père absent en phase de rédemption d’un adolescent timide et Rodney (Calvin Demba), le plus jeune des cinq superhéros, place l’amitié avec Spud (Giacomo Mancini) au-dessus de tout. Des valeurs positives qu’a voulu mettre en avant Rapman, de son vrai nom Andrew Onwubolu, qui endosse de multiples casquettes créatives dont celle de réalisateur. Et s’il n’en est pas à son coup d’essai, on peut que saluer le soin qu’il a voulu apporter à l’esthétique et aux effets spéciaux de SupraCell, en en faisant un produit télévisuel de bonne facture.
Les six épisodes de SupraCell (Supacell) sont à retrouver sur Netflix depuis le 27 juin.
Commentaires (5)
Très beau final
une seule phrase "sauve la cheerleader sauve le monde."
Jme souvenais pas que Peter Petrelli était such a hero... Et que c'était "si émouvant" (pour du Heroes). J'ai vraiment adoré revoir cette fantastique saison que j'avais déjà beaucoup aimé la première fois. La suite sera plus pénible à regarder (encore que la saison 2 ça passe), mais je ne regrette pas d'avoir entamé un "Hereboot", les séries fantastiques et à pouvoirs me manquent... (C'est quand même autrement plus intéressant qu'Arrow et The Flash, même si j'aime bien regarder ces deux séries-là.)
Une saison de dingue. On est à fond dedans du début à la fin, on ne peut pas décrocher! J'espère que les saions suivantes suivront le même rythme!! Zachary Quinto est quand même badass en Sylar sur ces dernier épisodes!! Sinon, un final explosif! Contente que Nathan ne se soit pas dégonflé à la dernière minute, j'espère qu'il a trouvé un moyen pour survivre....
Quel final et quelle saison. J'ai pris grand plaisir à revoir cette première saison. En avant pour la suite, inédite pour moi.