En Inde, un spécialiste en génétique décide de poursuivre les recherches entamées par son père disparu. L'une de ses théories concernait l'évolution de l'espèce humaine. Celui-ci était persuadé de l'existence d'un certain nombre de personnes, en apparence ordinaire, dotées de capacités "hors du commun". Une évolution de l'espèce susceptible de changer l'humanité à jamais !...
A New York, Peter Petrelli tente de convaincre son frère, un politicien, qu'il sait voler... Claire, une adolescente, découvre qu'elle est invincible... Un artiste, rongé par sa dépendance aux drogues, a la faculté de peindre l'avenir... Au Japon, un jeune homme peut arrêter le temps... Ils ne comprennent pas ce qui leur arrive, ni les répercussions que ces phénomènes vont engendrer...
Dans SupraCell (ou Supacell en VO), disponible sur Netflix depuis le 27 juin, cinq inconnus habitant la banlieue sud-est de Londres connue pour ses inégalités très fortes, se découvrent soudainement des superpouvoirs. Michael est un livreur stable et posé qui vient de demander sa petite amie en mariage. Alors qu’il se fait mortellement attaquer, il réalise qu’il peut voyager dans le temps. Tazer, auteur de l’agression, comprend, lui, qu’il a désormais le pouvoir d’invisibilité. Andre est un père de famille au chômage, inopinément investi d’une force surhumaine, alors que Nadine essaye de comprendre ses soudaines habilités télékinétiques. Enfin, Rodney, un dealer de marijuana, se révèle comme un superhéros doté d’une vitesse incroyable. Alors qu’ils sont menacés par une organisation mystérieuse, ils vont devoir se reconnaître, s’apprivoiser et trouver un moyen de lutter ensemble pour se préserver et protéger leurs proches.
Digne successeur de Heroes ou de Misfits – une autre série britannique – Supracell, fiction made in Netflix, se concentre, elle aussi, sur des êtres ordinaires qui expérimentent soudain l’extraordinaire grâce ou à cause d’une maladie appelée la drépanocytose. Des êtres, on ne peut plus différents, qui vont devoir placer leur destin entre les mains des uns et des autres alors qu’ils sont de parfaits étrangers. Un saut dans le vide qui ne va pas se faire sans mal, notamment pour Michael (Tosin Cole), contraint de se lier à Tazer (Josh Tedeku), un as du couteau et chef de gang, qui évolue à des années-lumière de sa vie stable et organisée. Michael qui forme, par ailleurs, avec sa fiancée Dionne (Adelayo Adedayo) le cœur, voire le corps émotionnel de la série. Le couple a beau être jeune, il est d’une solidité rare, apportant ainsi un vent de fraîcheur dans un panorama télévisuel qui a toujours beaucoup de difficultés à écrire des relations saines et durables. Et si la galerie – nombreuse – de personnages demande d’emblée une attention particulière de la part du public, le fait d’avoir choisi des protagonistes aussi éclectiques fait naître des dynamiques tout à tour amicales ou familiales riches. Sabrina (Nadine Mills), une infirmière douée et dévouée avec la tête sur les épaules, vit avec sa sœur Sharleen (Rayxia Ojo), impulsive et bavarde. Andre (Eric Kofi-Abrefa) est le père absent en phase de rédemption d’un adolescent timide et Rodney (Calvin Demba), le plus jeune des cinq superhéros, place l’amitié avec Spud (Giacomo Mancini) au-dessus de tout. Des valeurs positives qu’a voulu mettre en avant Rapman, de son vrai nom Andrew Onwubolu, qui endosse de multiples casquettes créatives dont celle de réalisateur. Et s’il n’en est pas à son coup d’essai, on peut que saluer le soin qu’il a voulu apporter à l’esthétique et aux effets spéciaux de SupraCell, en en faisant un produit télévisuel de bonne facture.
Les six épisodes de SupraCell (Supacell) sont à retrouver sur Netflix depuis le 27 juin.
Commentaires (9)
Belle ouverture de bal ce pilot ça donne envie c’est partit 👍
!!! A voir
Un pilot qui donne envie de continuer et de savoir la suite. On a envie de suivre les histoires des personnages et voir où tout ça va les mener.
comment on fit pour regarder les vidéo
J'avais commencé cette série en 2006. Mais sans dépasser la saison 1. J'attaque l'intégrale aujourd'hui. Je me rappelle encore de cet excellent pilote.
C'était le début d'une grande série. :)
Pas mal. Du potentiel.
Très bonne surprise avec ce premier épisode. La série ne me tentait pas du tout jusqu'à présent... grosse erreur de ma part :).