Nucky passe un sale quart d'heure : Margaret et les enfants ont disparu, Eddie doit être hospitalisé de toute urgence et Eli est bloqué à Chigaco à attendre des renforts. Nucky demande de l'aide à Chalky, qui est toujours à la recherche d'un club à Atlantic City. De son côté, Gyp est loin de s'avouer vaincu. Il redouble d'efforts pour parvenir à arracher la victoire contre Nucky. Il poste ses hommes un peu partout dans la ville et offre 25000 dollars à quiconque, dans le voisinage de Chalky, lui livrera Nucky. Pendant ce temps, Gillian se faufile discrètement à l'intérieur de la chambre de Richard...
Paul Shrader avait réalisé le film American Gigolo en 1980, voici sa suite en série, 42 ans après. En 1980, Richard Gere explose avec ce rôle. Dans ce film, Gere incarne Julian Kaye, un trentenaire qui loue ses services à des femmes. Mais sa vie bascule quand on retrouve le corps d’une de ses clientes dans un lit. David Hollander (Ray Donovan) y a vu un beau point de départ pour une série qui reprend quand Julian doit refaire sa vie. Il veut à tout prix savoir la vérité sur cette nuit où tout a basculé et Paramount+ lui a offert une occasion de raconter cette histoire.
Jon Bernthal (We Own This City, The Walking Dead) reprend le rôle de Julian dans un thriller où on peut retrouver également la française Lizzie Brocheré (American Horror Story) et Gretchen Mol (Nightflyers, Boardwalk Empire). Évidemment, que serait un thriller mâtiné de polar sans une fliquette, jouée par Rosie O’Donnell (La Famille Pierrafeu, SMILF).
Julian Kaye (Jon Bernthal) a été libéré de 15 ans de prison et retrouve son ancienne amante Michelle (Gretchen Mol), sa mère encore bouleversée par l'affaire et doit faire face aux personnes qui l'ont trahi. La détective Sunday (Rosie O'Donnell) cherche la vérité sur le meurtre qui a envoyé Julian en prison il y a toutes ces années, déterrant un complot beaucoup plus vaste que prévu.
Sexe, politique, argent, American Gigolo est une suite impeccable du film. Si l’action se situe 15 ans plus tard, c’est bien 40 ans qui sépare le film de la série. American Gigolo prend aussi le choix de raconter les origines du personnage quand il était encore jeune. C’est donc un appendice audacieux qui est proposé là. Peu enclin à ce projet, Paul Shrader, réalisateur du film, n’a pas apprécié cette version modernisée. Il faudra aussi passer outre Jon Bernthal, loin d’être aussi propre et lisse que Richard Gere physiquement.
Commentaires (19)
Meilleur épisode de la saison, enfin ! La série qui assume enfin que cette histoire est celle de la mafia, des coups d'état, et d'éclats ! 2 saisons qu'ils jouent sur la fresque historique de l'après-guerre, c'était assez pour enfin entrer dans le vif de ce que fait vraiment Nucky, et ce que ça implique ... Ca laisse imaginer le meilleur pour la suite !
Enorme épisode !
Quel fin d'épisode ! Génial !
Thumbs up pour Capone !!
Al Capone !
Super épisode! Tout a été dit, merci pour les précisions Weeket. A vrai dire, je me suis posé la même question que toi : combien de temps ça peut durer? C'est tellement vaste, certains personnages ont encore tellement de choses à dire, tant que la qualité est au rendez-vous, que ça continue ne me dérange pas. Parfaite scène finale avec Capone, place au season final désormais et je me demande ce qu'ils nous ont concocté, surtout au niveau de Rosetti : simple méchant d'une saison ou ils vont faire durer un peu le plaisir jusqu'à la saison 4? (excellent Bobby Cannavale d'ailleurs).
Mazette, quel épisode! J'ai cru que j'allais succomber à une crise cardiaque tellement j'étais tendue! Superbe rebondissement! Et bravo Weeket pour les références historiques, je m'intéresse (un peu) au sujet (mais mes connaissances n'arrivent pas à la cheville des tiennes), et je trouve ton éclairage précieux.
Ca ferait un bon pitch de série ça.
Je la sentais venir, on est en plein dedans : la fin de saison en boulet de canon. Je me suis souvent plaint du peu d'utilité de la communauté noire dans Boardwalk Empire (parce que je suis fan de Michael K. Williams) et là, cette erreur est à moitié pardonnée. Il en résulte un épisode plein de classe, de suspens, qui tient en haleine dès le début et laisse entrapercevoir l'épilogue sanglant de la saison. Et putain, cette dernière scène : Capone, merveilleusement incarné par Stephen Graham, est à l'aube de devenir le personnage qu'on connait tous ! En suspens : que va devenir Richard, l'un des personnages préférés des fans ? Sa dernière scène suppose fortement qu'il va "prendre les armes" dans le conflit où il n’est pourtant pas partie. Mais, de ses précédentes interventions (notamment lorsqu'il tend un piège à Mickey Doyle pour le livrer à Nucky) et de "l'alliance" Rosetti-Gillian, je pense qu'il se tournera plutôt vers Nucky... Autre chose : Lucky Luciano se fait arrêter pour traffic. Pour ceux qui connaissent l'Histoire (avec un grand H), Luciano se fait normalement arrêter bien plus jeune dans sa carrière : à l'âge de 18 ans (en 1915), pour traffic d'héroïne et purge une peine de 6 mois. C'est normalement à la sortie de prison qu'il commence son ascension et rencontre Rothstein, Lansky, Siegel et compagnie... Du coup, bien qu'on se soit déjà bien éloigné des faits historiques, j'espère que les scénaristes vont essayer de coller à la réalité et montrer son ascension après un court passage par la case prison. Luciano est un de mes préférés, et je serais assez déçu de le voir absent trop longtemps (et de ne pas le voir devenir LE Lucky Luciano, maffieux le plus charismatique du XXème siècle à mon sens).