Dans l'affaire Elina Andrescu, le juge Roban s'accroche à la piste d'Arnaud Laborde, le conseiller du ministre. Laborde, agacé, se plaint sèchement à Benoît Faye, qui le rassure : Roban s'appuie exclusivement sur l'agenda d'Elina. Or, cet agenda, il ne l'a plus, il y a veillé personnellement. Laborde, enchanté, répond à la convocation et nargue Roban. Pierre, lui, reçoit Tony Simoès, bon jeune homme et excellent élève, qui s'inquiète du sort de son frère Homère, petit délinquant dont il craint que ses complices, Fred et Bambi, ne l'aient tué. Il avait voulu les carotter dans une affaire de drogue. Pierre charge Laure Berthaud et ses hommes de retrouver Fred et Bambi. Laure a d'autres préoccupations. Elle doit témoigner devant la cour d'assises, où sont jugés les auteurs d'un hold-up. Or, l'arrestation, qu'elle dirigeait, ne s'était pas bien passée : deux morts, très jeunes. Sur les conseils de son mentor, Vincent Leroy, Joséphine Karlsson, qui est l'avocate de l'un des accusés, tire le meilleur parti de ce qu'elle présente comme une bavure policière. Laure, qui n'a pourtant pas commis de faute, est affreusement mal à l'aise. Roban explique à Pierre Clément que l'agenda lui a été volé, et que ce ne peut être que parce que Benoît Faye savait, par Pierre, que Roban le détenait chez lui.