Plus de 700 cadavres non identifiés sont enterrés en France chaque année. SDF, sans-papiers, malades d'Alzheimer ou amnésiques meurent à l'hôpital dans l'anonymat. D'autres encore sont retrouvés dans la nature. La décomposition des corps, altérés par le temps et leur localisation (dans un bois, une rivière…), complexifie alors la tâche des enquêteurs. Bien souvent, si aucune trace apparente d'homicide n’est constatée lors de l'examen médico-légal, le procureur ne lance pas d'instruction judiciaire. Le corps rejoint alors le carré des indigents au cimetière, avec pour toute identification un simple numéro. Les familles ne sauront ainsi jamais si un parent qui avait disparu est mort ou pas.
C'est pour mettre un terme à cette situation douloureuse que la Cellule Identité a été créée. Son objectif est de trouver l'identité d'une victime et d'arrêter son assassin si le décès est d'origine criminelle. Elle permet aux familles de faire leur deuil et de rendre sa dignité au défunt. La Cellule Identité est une division fictive de la brigade criminelle basée à Paris. Composée de quatre policiers et d'un médecin légiste, elle doit sa création au commandant Danièle Castel-Perrin, il y a une dizaine d'années. Promue à la tête de la brigade criminelle, elle a laissé sa place au commandant Marine Deslandes.