VIOLATION du regard du spectateur, de ses habitudes, de ses attentes. . Du moins, cela serait l’ambition du film, de prendre quelques moyens, quelques principes pour y parvenir. A savoir, par exemple, parler du viol sans pour autant mettre ipso facto les pieds dans la morale, et par conséquent ne rien dire, n’en rien raconter, mais faire ce film-là qui le rendrait présent, là, pendant le temps de la projection. Et pour cela, le scénario du film a d’abord été réduit à l’instant (une image, plate, unique, où tout y est). C’est cette image que le film déroule, auquel il prête l’oreille.