Qu'il s'agisse de faire appel aux grands-parents ou de gérer la dépression post-partum, ces mères et amies redécouvrent la vie après la naissance de leur bébé.
La maison de la rue en pente est un titre qui ne laisse pas vraiment deviner le sujet de cette mini-série actuellement disponible sur Arte. Créée par Yukihiro Morigaki et adaptée du livre du même nom, la série s’attelle à dénoncer la pression sociale autour du statut des mères. Risako Yamazaki est une femme au foyer qui est tirée au sort pour faire partie d’un jury d’assises, où la suspecte Mizuho Ando est une femme accusée d’avoir tué son propre enfant. Comment arrive-t-on à noyer son bébé de huit mois ? C’est la question que va poser La maison de la rue en pente. Vu par les yeux de Risako, elle commence par fusiller la suspecte mais en allant plus loin, elle va s'identifier de plus en plus à la coupable...
Elle n'est pas le seul personnage que le spectateur va suivre, puisque on s'immisce dans l'intimité des autres personnes présentes au procès, ce qui va donner un panel d'opinions.
Risako est évidemment jeune mère également d'une fillette de trois ans, et se retrouve petit à petit dans cette situation de burnout mental quant à sa maternité. Son mari ne l'aide pas beaucoup, et elle doit gérer seule tout en renvoyant une image de une bonne mère. Ce drame japonais suit une mise en scène recherchée qui peut aussi être glaciale, tout en exacerbant toutes les réactions négatives face aux enfants.