Une série inspirée de faits réels et de l'histoire d'amour au cœur des événements. WeWork est une start-up de bureaux partagés. En moins de dix ans, elle devient une marque mondiale d'une valeur de 47 milliards de dollars, avant de perdre 40 milliards en deux semaines. Que s'est-il passé ?
Adaptée du roman de Bonnie Garmus, Lessons in Chemistry sur AppleTV+ contient du feel good, du féminisme, du grand acting et une bonne dose d’humour. Brie Larson (elle figure en tant que productrice exécutive également) y incarne une chimiste, mais surtout une femme, qui va être traitée comme une simple laborantine par ses collègues masculins. Pourtant, ses théories, sa recherche et ses compétences, dépassent de loin toutes celles de son laboratoire et elle rêve d’être publiée. Le chemin d’Elizabeth (Brie Larson) va croiser celui de Calvin Evans (Lewis Pullman, scientifique réputé aussi intelligent qu’exécrable, qui verra en elle plus qu’une femme, mais une égale. Une romance se développe malgré la réticence initiale de la concernée. Mais rapidement, on se rend compte qu’une tragédie va survenir, et Elizabeth va devoir recourir à toute sa débrouillardise pour s’en sortir. Quand elle est repérée par un producteur pour animer une émission de cuisine, la télévision n’était pas prête pour son arrivée.
Créée par Lee Eisenberg (Little America ou encore WeCrashed également sur AppleTV+), cette série en huit épisodes vous plongera dans l’Amérique des années 50, où permanentes et ségrégation battaient leur plein et sera disponible dès demain.
Pour les personnes qui connaissent le livre, vous serez ravies de voir à quel point l’adaptation est fidèle sauf peut-être sur un point, on ne voit pas assez d’aviron, mais bon, c’est probablement un autre débat. Le rendu réchauffe tout autant le cœur. Le petite Mad est toujours aussi maligne et précoce, tandis que sa mère déborde d’inspiration sous les traits de Brie Larson (qui n’était pas retournée à la télévision depuis un bout de temps). Les explications chimiques semblent faciles à comprendre même si aucun des mots ne fait sens pour une oreille non avertie. On retiendra tout de même que la cuisine n’est faite que d’expériences de chimie. Son chemin de vie à Elizabeth n’est pas facile, mère célibataire sans être mariée, scientifique dans un monde d’hommes, jolie mais qui veut être reconnue pour son travail… des oppositions qui font qu’on a envie de la soutenir.