Les coulisses d'une émission de dating à travers les yeux d'une jeune productrice dont la mission est de manipuler les candidats afin d'obtenir les rebondissements dramatiques nécessaires à la vitalité du programme...
Dans un monde cynique, peuplé de séries cyniques, The Big Leap met du baume au cœur. Est-ce que ça veut dire que la dramédie de la Fox est aseptisée pour autant ? Non, ça veut juste dire que parfois on peut porter un regard bienveillant sur la vie et s’accrocher à ce principe sans avoir d’arrières pensées. Créée par Liz Heldens (Friday Night Lights, The Orville), c’est parti pour le show sur Disney+.
La série est inspirée d’un documentaire anglais en trois parties de 2014 intitulé The Big Ballet. Il s’agissait en effet d’un projet où le duo principal formé par un producteur et une ancienne star du ballet, montait une troupe composée de danseurs amateurs pour produire ZE Lac des cygnes. Dans cette version américaine fictionnalisée, exit le documentaire, bienvenue à l’émission The Big Leap, une télé-réalité sur des personnages hauts en couleur amateurs de danse chapeauté le même duo que mentionné juste avant. Les coulisses de l’émission de télé-réalité se dévoilent. Et en parlant de ce genre, votre esprit se tourne forcément vers UnReal, la référence sérielle en terme de coulisses d’émissions. Pourtant elle ne pourrait pas être plus à l’opposé en terme de ton. Ce n’est pas pour autant que si vous avez aimé UnReal vous n’aimerez pas The Big Leap puisqu’on retrouve un producteur retors en la personne de Scott Foley (Scandal) qui doit chapeauter le duo opportuniste Kevin Daniels (Atypical) et Mallory Jansen (Galavant) mais aussi la tripotée de candidats qui veulent la fame. Coups bas, beaucoup de drama, ils ne sont pas à ça près.
En tenant compte du fait que des grandes franchises de véritables émissions de ce type telles que Le chanteur masqué sont diffusées sur la Fox, on se dit que la chaîne n’a pas peur du second degré en taclant leurs programmes au passage. Ce n’est pas tout, la série joue sur des références culturelles, et évidemment notre Benjamin Millepied national en fait les frais.