- Pays États-Unis
- Genres Drame, Fantastique, Mystère, Science-fiction
- Durée d’un épisode 45 minutes
- Durée totale 60 heures
- Statut Annulée
- Chaîne USA Network
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Showrunner
Stephen King
Michael Piller
Shawn Piller
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Dernière mise à jour
11 avril 2023 - 06:16
sur 11 bases de données -
Dead Zone
Après six années de coma suite à un accident, Johnny Smith découvre à son réveil que sa mère est décédée, que sa fiancée s'est mariée, qu'il a un fils, et surtout, qu'il est capable de visualiser le futur par un simple contact physique avec une personne ou un objet !
Cette semaine, il y a le festival Marseille Series Stories qui s’intéresse aux adaptations de livres, et c’était l’occasion de proposer une reco du weekend sur ce thème avec des titres à foison. Ces trois séries sont disponibles sur Lionsgate+ (anciennement Starzplay) et n'oublions pas que la saison 2 de Power Book II: Ghost sort samedi.
Sweetbitter c’est avant tout l’histoire d’une jeune femme qui sort à peine de l’adolescence et qui se cherche. Basée sur le livre de Stephanie Danler, la dramédie de Starz suit Tess, arrivée à New York en débarquant de sa province natale. Notre ingénue a encore du mal à s’habituer à la grande ville, et surtout elle est en manque de sous. Elle réussit par un certain miracle à décrocher un job de serveuse dans un restaurant huppé de la ville. Dans son nouveau monde qui commence à la porte d’entrée et qui finit aux poubelles derrière le restaurant, ses collègues vont être les seules personnes qu’elle côtoie. Ce qui veut dire qu’elle va tomber amoureuse, connaître la jalousie et la rivalité, mais qu’elle va aussi voir sa vie évoluer.
Il y a une simplicité dans la série qu’on savoure comme un petit plat. Le monde a des limites, et Tess n’essaye pas vraiment de les dépasser car elle n’a pas compris cerner ces limites. Le spectateur parfois se sent à l’étroit et voudrait en voir un peu plus, mais la série s’en contente. C’est le défaut et la qualité de Sweetbitter qui réussit parfaitement à naviguer dans son monde avec une belle photographie et une approche sincère de la vie newyorkaise difficile, mais qui manque d’ambition. Le cast est parfois sous-exploité, notamment Caitlin FitzGerald (qui l’était déjà dans Masters of Sex), mais tous ont des moments de fulgurances très enthousiasmants. Ella Purnell (actuellement dans Yellowjackets) en provinciale naïve a gagné en maturité et s’est approprié un rôle sur mesure. La série a été annulée au bout de deux saisons mais demeure toujours agréable à visionner, entre douceur et amertume et surtout, on ne reste pas indifférent à cette envie de s’en sortir dans une grande ville.
Commentaires (4)
Bien
100 % d'accord avec le commentaire de Brice ! Série supérieure, passionnante... puis, déplorable.
Ça fait longtemps que j'ai vu cette série, mais je me rappelle que j'avais beaucoup aimé !
Je ne pourrai pas dire si cette série est justement ou injustement méconnue puisque, comme Dexter et Desperate Housewives, la première moitié de Dead Zone est une réussite, et la deuxième une catastrophe bonne à jeter à la poubelle. Les trois premières saisons de Dead Zone sont en effet de grande qualité: écriture maîtrisée, fil rouge passionnant, personnages attachants, loners bien écrits...j'ai dévoré les épisodes les uns à la suite des autres. Cependant à force de trop tirer sur la corde, de baisser le budget du show et de laisser l'écriture de la série entre les mains de scénaristes en cruel manque d'inspiration...le show a plongé. Dès la saison 4 c'est flagrant, les loners deviennent chiants, on regarde sa montre et le fil rouge (à savoir Greg Stillson et l'apocalypse) n'avance plus d'un poil (quelle idée de s'être débarrassé de la canne de Johnny franchement...elle avait amené des épisodes passionnants !). La saison 5 enfonce le clou et se révèle être une torture bourrée d'épisodes grotesques (seul épisode de qualité: celui qui se déroule dans l'embouteillage et qui renoue avec la qualité des premières saisons). La dernière saison, la sixième, reflète encore d'avantage la décadence du show et la baisse du budget: le générique est supprimé et remplacé par un banal logo (et pourtant le générique de Dead Zone est l'un des meilleurs que j'ai vu à la base donc c'est vraiment dommage), la plupart des personnages secondaires disparaissent, le tournage est délocalisé et l'acteur qui joue le fils de Johnny est remplacé par un autre...autant dire que cette dernière saison (qui n'était pas prévue comme telle à la base) a parfaitement justifiée l'annulation de cette série en bout de course. Je conseille quand même les trois premières saisons, elles méritent le détour.