The Corner raconte la vie quotidienne des habitants de La Fayette Street à Baltimore, un quartier défavorisé rongé par la drogue qu'on vend en plein jour et la violence. DeAndre McCullough, âgé de quinze ans, vit avec sa mère Fran et son père Gary, qui sont tous deux toxicomanes.
Commentaires (18)
J'avais déjà commencer à regarder the corner, mais j'avais arrêter bien tôt, je n'étais pas du tout rentrer dans l'univers de la série. Mais, Mr david simon étant un génie, j'ai retenter l'expérience, avec l'idée en tête que j'étais passer à côté. Malheureusement, la 2eme tentative ne fut pas plus concluante. Je n'accroche pas du tout:je trouve que le projet ne décolle pas, malgré les nombreuses qualités. Sniff,sniff, c'est dommageuuuuuh !
__ Entre shoot orgasmique et perte de dignité Suite à une remarque de son éditeur, lui conseillant d'aller observer un coin de rue à Baltimore, pour écrire son prochain livre, David Simon livre The Corner: A Year in the Life of an Inner-City Neighborhood. Écrit en collaboration avec un ancien inspecteur de la brigade criminelle de Baltimore, le livre est le résultat d’un an d’observation et d’interview des âmes en perdition peuplant le bout de goudron entourant La Fayette Street. En 2000, David Simon est invité par HBO à adapter son livre dans un format télévisé en 6 épisodes. Il invite pour l’occasion l’un de ces anciens collègues, David Mills, pour écrire le script de la série. En découle The corners, une série HBO au fond terriblement attachant, narrant la tranche de vie des trois membres de la famille éclatée sur laquelle se focalisait les écrits de David Simon. 6 épisodes, soit 6 heures pendant lesquelles sont illustrés les tourments de trois êtres que la vie malmène, dans un coin de rue où la drogue décide de chaque destin. Deux parents, Fran et Gary, dont chaque artère bouillonne de drogue en tout genre et leur fils, DeAndre qui tente de trouver sa place dans cette rue qui est la sienne : dealer semblant être, pour lui, la seule alternative qui lui apportera respect et pouvoir. Armé de ses dreadlocks fétiches et de son caractère bien trempé, il essaye, avec les moyens dont il dispose, d’éviter de suivre le chemin de vie de ses parents, tous deux perdus dans la même routine depuis que son père a perdu ses confortables revenus, à savoir celle de trouver suffisamment de dollars pour s’offrir leur shoot quotidien. En partant de cette famille, The corner dresse un bilan acide de la condition des camés du coin de rue qu’ils habitent. C’est avec un réalisme morbide, mais nécessaire, mêlé d’une empathie touchante que Mills et Simon tentent de redonner à ces junkies, aux yeux vidés d’émotion, leur statut d’être humain, que cette drogue qu’ils aiment tant leur ôte petit à petit. The corner est emprunt de cette singularité qui fait la qualité des grandes séries HBO. A savoir des personnages finement écrits qui parviennent, par leur simple présence, à rendre chaque épisode passionnant. Il convient également de saluer le talent de leurs interprètes. Beaucoup de têtes connues qui rempileront par la suite dans d’autres succès de la chaîne: de The Wire, qui sera l’aboutissement de la plume des mêmes scénaristes de ce galop d’essai déjà réussi, à Trème, on retrouve, avec grand plaisir, les acteurs habitués des séries de David Simon et notamment Khandi Alexander qui parvient à trouver le chemin de nos petits cœur en jouant sans retenue l’explosive Fran, l’un des rôles les plus poignants de The corner. Toute l’émotion qui transpire de cette mini-série nous embarque pour 6h que l’on ne voit jamais passer. Chaque habitant de La Fayette street devient un voisin, dont le sort, souvent macabre, emplit notre cœur de tristesse. A tel point qu’il est Impossible de finir The corner sans un pincement au cœur pour Gary, Fran, Boo, Blue ou Fat Curt, le big Chief philosophe, la voie de la raison de cette rue qui a mis en cage sa personnalité, malgré toute la sagesse qui l’habite. Il est certainement l’illustration parfaite du piège que représente cette substance génératrice d'un rêve éphémère qui, le temps d’un shoot, ajoute une touche de couleurs aux gris d'une rue insipide mais dangereuse, dans l’esprit des coeurs lacérés qui y sont emprisonnés.
Suis pourtant fan de the wire et voulait voir cette série depuis un bail, trouvé enfin via YT et bah déception pour moi j'ai abandonné rapidement, l'impression de voir que des loques se balader dans un quartier. Pas vu d'intrigue ou action. Peut être pas abordé du bon côté mais déçu.
impressionnant!... david simon n'est pas simplement un grand réalisateur ou un producteur mais un véritable label de qualité... une série estampillé ''D. Simon'' c'est une référence...
Ce qui a de bien avec David simon c'est qu'il a reussit a cree un grand univers dans l'oeuvre de The Wire et The corner avec un grand detail de realisme et dire qu'a Baltimore tous les jours c'est comme sa.
Oulà, The Wire est l'une de mes séries préférées et j'ai jamais entendu parler de The Corner !! Je vais regardé ça rapidement, merci Blinke de l'avoir ajouter à ton compte et de me l'avoir fait découvrir :D
Sorti avant The Wire et faisant office de préquelle à cette gargantuesque série, The Corner nous embarque dans le quartier LaFayette Street à Baltimore, toujours avec ce réalisme et ce soucis du détail très cher à David Simon. 10 fois moins long que son successeur, The Corner n'en est pas pour le moins passionnant avec ses personnages attachants, servis par d'excellents comédiens qui permettent de faire passer ces 6 heures comme un long documentaire, et parvenant très vite à nous immerger dans une ambiance plus sombre encore que ne l'avait fait The Wire, de même qu'à dissuader la prise de drogue au moins aussi bien que ne l'a fait Requiem for a Dream un an plus tard. Je conseille donc The Corner à tous ceux qui hésitent à se lancer dans l'épopée The Wire, non seulement cela vous plongera directement dans l'ambiance de la série qui vous attend, mais en plus cela vous fera découvrir une histoire émouvante, troublante, et surtout vraie. Une vraie claque qui vous permettra de moins appréhender les 60 heures d'investissements que nécessite The Wire, et qui vous confirmera si oui ou non la série vous plaira. Même si entre nous, ça existe des gens qui n'ont pas été convaincu par The Wire ? Je pose juste la question...
juste wouah...
Ceux qui ont aimé The Wire se doivent de goûter la cerise sur le gâteau signé The Corner ! Poignant à souhait..
J'ai autant aimé ces 6 épisodes que quand j'ai maté The Wire ! Une tuerie.
Issus d'une histoire vraie et d'un livre enquête du même nom, la série The Corner de David Simon est criant de justesse. De l'état des junkies, leurs origines dans la défonse jusqu'à une fin si possible heureuse, en passant par le traffic de drogue, cette mini-série est poignante. Mini-Série accessible pour tous et je la recommande vivement.
Série extrêmement sombre. Une belle introduction dans l'univers de Baltimore. Pour les fans de The Wire avec beaucoup d'acteurs mythiques.
c'est du bon, pas autant que the wire, vu que c'est plus court aussi ^^ mais je conseille vivement aux fans de sur écoute :) et vive D.Simoooooon !!
well well, un premier épisode très prometteur. Un style quasi documentaire, des acteurs époustouflants de réalisme, on dirait des vrais gens (mais les fans de The Wire et Treme les reconnaîtront). C'est dur, c'est crade, c'est Baltimore. D. Simon est vraiment grand.
Je suis un grand fan de the Wire et pourtant je n'en avais jamais entendu parlé ! Je vais mis mettre rapidement :)
6 épisodes tournés dans un quartier de Baltimore où drogue, dealers et toxicos sont omniprésents. L'histoire nous immergent dans la "vie" d'une "famille" dans ce "ghetto". Cette série est basée sur une histoire vraie (voir la fin du dernier épisode). A voir absolument !
Indispensable pour les fans de The Wire.