En 1464, l'Angleterre est en guerre depuis neuf ans. Deux familles, les York et les Lancaster, s'opposent violemment pour s'emparer du trône. Entre manigances, déceptions et trahisons, trois femmes - Elizabeth Woodville, Margaret Beaufort et Anne Neville - vont avoir un rôle déterminant dans l'Histoire. Chacune va défendre à sa façon sa cause et celle des êtres aimés.
Les liaisons dangereuses a inspiré des adaptations très différentes, de la moderne Sexe Intentions au film avec Glenn Close et John Malkovich à des pièces de théâtre. Cette fois-ci, la voici en série avec les personnages dans leur jeunesse. Alors que le programme commence à peine à être diffusé, une saison 2 vient d’être commandée pour ces Liaisons dangereuses, la préquelle imaginée par Harriet Warner du livre de Pierre Choderlos de Laclos. Ici la marquise de Merteuil est encore une jeune Camille, et Valmont n’est qu’un noble rejeté. Tous les deux s’aiment et se font de belles promesses et vont grimper les marches de la société tout en saisissant toutes les opportunités qui leur permettront de monter d’un échelon.
La manipulation et la sensualité ont toujours été des thématiques prépondérantes dans l’œuvre qui a défrayé la chronique à l’époque. Cette fois-ci, Lionsgate+ nous propose un drame historique un peu différent de ses fresques royales comme le dernier The Serpent Queen (qui vient d’être renouvelée pour une saison 2), puisqu’avec Les liaisons dangereuses, on entre complètement dans la fiction sans personnage réel. Les costumes sont exubérants, la foire aux vanités est ouverte.
Harriet Warner (Tell Me Your Secrets) et Collin Callender (qui est producteur exécutif sur le triptyque White Queen/White Princess/Spanish Princess), viennent expliquer leur démarche derrière la série.