Joseph uses alcohol to numb the pain and loneliness of an existence that is gradually eating away at him. He decides to confront the past he fled when he was still young. He discovers a loving home with his sister, whom he hasn’t seen for 30 years, and establishes a deep spiritual relationship with his sister-in-law, a fiery young woman. When the dark secrets he has kept buried since childhood return to the surface, Joseph must choose revenge or forgiveness.
Avec The Virtues, Le cinéaste britannique Shane Meadows (This Is England) s’inspire ici d’un traumatisme de jeunesse pour proposer une série dramatique et poignante. Accompagné du scénariste Jack Thorne (His Dark Materials) et il nous propose une série bouleversante et formidablement interprétée par Stephen Graham (Snatch), qui a été récompensé au festival Series Mania 2019 pour sa performance.
On suit l’histoire de Joseph, qui voit sa femme et son fils le quitter pour l’Australie. Esseulé, il tombe alors dans des excès qu’il a tout fait pour éviter jusqu’à maintenant. Après une descente aux enfers, il décide de partir pour l’Irlande afin d’affronter ses démons du passé, 30 ans après avoir été séparé de sa famille. Il tentera de se reconstruire tout en cherchant la vérité sur le traumatisme qui le hante depuis l’enfance.
Il s’agit là du meilleur rôle pour Stephen Graham, qui a malheureusement perdu le BAFTA en 2020 face à Jared Harris pour Chernobyl. L’acteur nous livre une partition poignante et à l’amplitude quasi bipolaire, alternant entre la honte, la colère et même le (très) bon vivant quand il s’adonne à ses excès. Il n’en fallait pas moins pour incarner cette histoire tragique qui, à l’instar de I Know This Much Is True l’année dernière, aborde frontalement et sans détours les traumas de son personnage principal. À ses côtés, on retrouve Niamh Algar, l’actrice révélée au grand public l’année dernière par la série de Ridley Scott Raised By Wolves sur HBO Max.
Commentaires (10)
j'aime le personnage de anna,elle est touchante,compréhensive,protectrice,helen behan effectue une remarquable interprétation.Au niveau de la musique,à part dans le 1er tiers du premier épisode où je l'ai aimé,j'lai trouvé trop éffacé,Pas assez poignante.D'ailleurs c'est dans ce 1er tiers où j'ai vraiment apprécié la série,car le quotidien de joseph y est décrit en subtilité,il faut lire entre les lignes et je trouve qu'il y avait là une description de la tristesse,du mal-être qui était touchante,secrètement exposé.The virtues est prenant,les scènes se déplace à un rythme adapté,qui prends son temps,mais ce dernier est facilement ingéré.La série aurait pu être encore plus absorbante,car pour moi,la réalisation,qui n'est pas du tout mauvaise,est trop lointaine,pas assez intime.Elle manque parfois d'agréssivité sur certaines séquences.Je trouve qu'elle loupe des émotions brutes exprimées.Les dialogues sont réels,le scénario est bien rouée,la vie des personnages est totalement crédible.Certaines scènes procure vraiment un sentiment d'exposition de bulle de vie,c'est admirable.N'allez pas croire que je n'ai pas apprécié cette production anglaise,c'est juste que j'en voulais plus,et qu'a mon goût,il lui manque certains ingrédients.(3,25/5)
Déchirant et bouleversant... Jolie bande son, une bonne découverte malgré ce petit coup de blues une fois la saison terminée.
Déprimant !
Bouleversant
Comme il n'y a que 4 épisodes, ce fut complété en un soir. Après avoir retrouvé mes esprits, c'est passablement déprimé que j'essaye de faire la part des choses à propos de cette série choc qui se laisse un peu aller au sordide pour faire chavirer les tripes ( et ça fonctionne, à n'en pas douter... vous me direz, au moins ça limite le combo coupable TV/grignotageDeCochonneries). Parce qu'il faut bien dire que la mule est tellement chargée en trauma que même le réalisateur ne sait plus comment la faire avancer, alors il abuse de la belle bande son mélancolique de PJ Harvey (entre autres), et des ralentis en pagaille sur des bonhommes qui marchent sous la pluie. Au début, on se dit que c'est sympa, la 12ème fois, un petit sentiment de redondance commence à poindre. Le dernier épisode, en ce sens, est assez discutable dans sa mécanique à produire l'indignation et l'émotion brute. Le personnage de Dinah notamment, est très largement desservi par une écriture qui la sacrifie sur l'autel d'une antithèse choc pas vraiment bienvenue parce qu'elle m'a semblé être à contresens avec ce que le personnage avait montré jusqu'au dernier quart d'heure final. Disons qu'on sent un peu trop par moment que Shane Meadows ne se prive d'aucun raccourci tant qu'il peut servir à mettre en place l'acte final dévastateur basé sur la dualité pardon/vengeance qui fait écho au titre. Ces quelques réserves concernant l'écriture mises à part, The Virtues mérite assurément qu'on s'y intéresse, pour peu qu'on soit disposé à se coltiner un sérieux coup de blues post-projection. Ne serait-ce que pour ses acteurs généralement assez dingues et son sens de l'intime qui parfois touche au sublime, comme c'est le cas lors des retrouvailles du frère et de la soeur notamment. A n'en pas douter, ceux qui aiment plus que moi sortir les mouchoirs pourraient y trouver un vrai coup de coeur :)
Poignant et intrigant. Une très bonne mini série british qui vous fait passer des larmes au rire. Des acteurs excellents. Une grosse claque
Dispo en ligne sur Arte.tv àpd 3/10.
Trailer : https://www.youtube.com/watch?v=DOons8oVsmE
J’ai eut la change de voir les deux premiers épisodes en avant première mondiale au festival Série Mania de Lille cette après midi... très bon moment une série que je recommande... vivement de voir la suite...