L’histoire vraie d'un homme franco-vietnamien, espion pour les forces communistes pendant la guerre du Vietnam. Exilé à Los Angeles à la fin de la guerre du Vietnam, il est forcé de reprendre du service... pour les Américains. Adaptation du roman de Viet Thanh Nguyen, prix Pulitzer en 2016.
Adaptée du best seller et Pulitzer de Viet Thanh Nguyen sorti en 2015, The Sympathizer est plus qu’une histoire d’espionnage. On débute l’histoire dans les rues de Saigon en 1975 quand la fin de la guerre est proche mais ils l’ignorent encore. L’aide de camp d’un général de la république du Viêt Nam assiste à l’interrogatoire d’une femme qui était à sa charge. Un Américain est présent. Ils fument. Effets de caméra, violence, dialogues un peu clichés, beaucoup de vietnamien. C’est ainsi que le spectateur plonge dans l’atmosphère de The Sympathizer. La nouvelle mini-série de sept épisodes co-créée par Park Chan-wook et Don McKellar avec trois épisodes réalisés par le premier, arrive sur HBO et via le pass Warner chez nous.
On comprend rapidement que l’aide de camp est en fait un espion des Viet Cong planté en république du Viêt Nam. Surnommé le Capitaine (Hoa Xuande), il est obligé de fuir aux États-Unis très rapidement et se retrouve dans une communauté de réfugiés vietnamiens. Toutefois, il va continuer à espionner pour les Viet Cong alors qu’il tente de créer une nouvelle vie.
Robert Downey Jr. y incarne l’Américain qui avait œuvré au Vietnam, puis un professeur d’études orientales, ainsi qu’un politicien ou encore un réalisateur. Ces personnages ne seront pas sans rappeler Tonnerre sous les tropiques avec toute leur démesure. C’est un terrain de jeu pour l’acteur qui révèle plein de facettes différentes. Dans les premiers épisodes, le professeur organise une soirée où le thème oriental semble exotique. C’est là que le Capitaine fait la rencontre de Sofia Mori interprétée par Sandra Oh, avec qui il va entamer une liaison. La seule chose qui pourrait faire hérisser, ce sont les lentilles qui manquent absolument de crédibilité…