Les frères Paolo et Ignazio Florio quittent la Calabre pour Palerme, où ils ouvrent une
apothicairerie. Le fils de Paolo, Vincenzo, animé par l'ambition, la transforme en un empire
commercial. Alors qu'il travaille à établir le nom de la famille Florio, son amour pour Giulia le
pousse à sacrifier ses aspirations à la noblesse.
Les lions de Sicile, la série de Paolo Genovese composée de huit épisodes est librement adaptée du best-seller de Stefana Auci par les producteurs de L'Amie prodigieuse. Disponible sur Disney+, la série italienne est un tableau politique, social et culturel de l'Italie à travers la dynastie historique Florio, particulièrement active durant la Belle époque, dont la saga littéraire a conquis le public italien. Sur trois générations on y voit l’évolution de l’Italie. Les personnages, charismatiques et contradictoires ainsi que merveilleusement interprétés, font avancer l'histoire.
Les frères Paolo (Vinicio Marchioni) et Ignazio (Paolo Briguglia) sont deux petits commerçants d'épices échappés d'une Calabre ancrée dans le passé et en quête de rédemption sociale. À Palerme, acharnés, ils se créent un avenir où le jeune fils de Paolo, Vincenzo (Michele Riondino), avec ses idées révolutionnaires, transformera un magasin délabré en empire.
Mais ce qui bouleverse la vie de Vincenzo et celle de toute la famille, c'est l'arrivée explosive de Giulia (Miriam Leone), une femme forte et intelligente, qui contraste avec les règles rigides de la société de l'époque. Les Lions de Sicile est une épopée faite d'amour, de famille, de succès, de guerres et de révolutions, qui se déroule dans la Sicile du XIXe siècle jusqu'à l'unification de l'Italie en 1861.
Commentaires
Je me suis surpris à aimer cette saga familiale où un homme rechercher constamment la reconnaissance de la noblesse pour mieux élever le rang social de sa famille. Le parti-pris de ne garder les mêmes acteurs et actrices font que les derniers épisodes piquent les yeux au niveau du maquillage. La musique peut aussi en énerver plus d’un : son auteur a réussi l’exploit d’avoir un seul thème qui passe partout, de la tristesse au romantisme en passant par la colère : le tout sur un seul morceau. Chapeau l’artiste. Et oui, malgré tout cela j’ai aimé, cela prouve qu’avec de l’écriture, une histoire et ses personnages peuvent faire vivre une saga familiale sans que l’on s’ennuie.