Dans les décombres du South Bronx, une bande hétéroclite d'adolescents perdus et sans avenir qui ne peuvent compter que sur eux-mêmes et n’ont pour seules armes face à la vie que leurs joutes verbales, leurs pas de danse improvisés, et quelques gros feutres et bombes de peinture.
Des cités du Bronx aux galeries d’art de SoHo, du CBGBs au Studio 54 en passant par les tours de verre d’un World Trade Center à peine achevé, cette nouvelle jeunesse en perdition va se frayer un chemin dans ce New York au bord de la faillite, donnant naissance au hip-hop, au punk et au disco...
Genera+ion a été créée par un couple, une fille et son père. Zelda Barnz a eu 19 ans cette année, mais l'idée de la série a germé lorsqu'elle avait 15 ans et en a tout de suite parlé à ses deux pères. Après un stage avec Lena Dunham (Girls) qui est productrice exécutive, forte de son expérience, Zelda a cherché à retranscrire le plus fidèlement possible ce que faire partie de la Gen Z signifiait pour elle. Le résultat : Genera+ion (petit clin d'œil à la communauté LGBTQ+) que HBO Max a acheté, une saison en 16 épisodes pleine de diversité.
La série brasse énormément de sujets, notamment le mal-être propre à cette génération, et même si la discussion soulève tous les tabous, il est difficile de trouver un véritable sens à la série. On finit quand même par s’attacher à cette bande de farfelu·es qui est tout simplement paumée dans leur vie tout en profitant à fond. Il est assez facile de s'identifier aux personnages qui connaissent leurs premiers émois, mais également gagnent en convictions personnelles.
Le groupe californien est composé de visages plutôt inconnus, mis à part Justice Smith peut-être (The Get Down) qui joue dans un registre différent de ses rôles habituels du côté des jeunes, ou encore Martha Plimpton (The Real O’Neals) du côté des adultes. Ce qui est sûr, c’est que le casting est inclusif tant au niveau des identités que des ethnies.