L'ascension et la chute de la plus jeune milliardaire autoproclamée du monde, Elizabeth Holmes.
Avec Super Pumped, Brian Koppelman et David Levien (Billions) souhaitent créer une anthologie autour des figures du monde du business. La première saison est adaptée du livre de Mike Isaac sur Uber. La prochaine est censée tourner autour de Facebook sans être une copie de The Social Network toujours basée sur une non-fiction de Mike Isaac.
Le terme d’uberisation symbolise le mal de notre société de consommation alors pourquoi ne pas s’intéresser la personne et à la marque qui ont créé ce concept ? Derrière Uber, il y a Travis Kalanick, un jeune entrepreneur dont la légende raconte qu’en déplacement à Paris, marre d’attendre son taxi, il a imaginé un service de véhicules qui viendrait le chercher là où il le voudrait à n’importe quel moment de la journée ou de la nuit. Et ainsi est né Uber.
Son idole : Mark Zuckerberg. Travis Kalanick veut révolutionner le monde et en créant Uber il a posé une pierre à l’édifice en faisant de sa société l’une des premières licornes avant son entrée en bourse : une start-up valorisée à plus d’un milliard de dollars. Et dès le début de la série on comprend que le Travis, il en veut. Joseph Gordon-Levitt lui transmet son énergie sans faille et il est difficile de ne pas croire à son projet. Surtout quand l’histoire est narrée par nul autre que Quentin Tarantino avec une voix très reconnaissable. Autour de ce jeune patron sans foi ni loi, mû par l’innovation et la réussite, ses fidèles associés aveuglés par l’argent qu’ils se font ainsi que par le charisme de Kalanick, prêts à garder les yeux fermés sur des problèmes persistants au sein de leur entreprise à l’environnement toxique.
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Commentaires (11)
Quelle déception… Pour avoir suivi cette histoire « en direct » à l’époque, et pour la suivre encore avec le procès ces derniers mois et l’incarcération d’Elisabeth il y a quelques semaine, je trouve que la série passe à côté de tellement de choses essentielles. Les acteurs, malgré leurs meilleurs jeux et intentions ne parviennent pas à se rapprocher de la réalité. La réalité a été tellement incroyable qu’ils n’ont pas réussis à faire transparaître à l’écran l’énergie de l’époque et de l’endroit mêlé à la sidération des contemporains de l’époque.. Je trouve que le livre BAD BLOOD de John Carreyrou qui relate la meme histoire bien plus palpitant.
Un peu long parfois 2 épisodes de trop a mon avis
Dropout, Dopesick, We crashed,… ça me fascine et me terrifie à la fois ces histoires d’enfumage à grande échelle. Jusqu’oú sont prêts à aller les gens pour berner tout le monde et inversement jusqu’oú les gens sont prêts à fermer les yeux et se laisser berner avant de les ouvrir et de reagir. Bizarrement ca se passe souvent aux US, pays des success stories mais aussi de ce genre de scandales…
Après la mode des sérial-killers, puis la mode des faits divers sordides, puis la mode des tueries de masse dans les sectes, voilà la mode des entreprises qui réussissent ou pas. Celle-ci se classe dans la moyenne haute. mais c'est fou le nombre de personnes licenciées au bon vouloir du boss. Suis bien heureux de vivre en France avec un minimum de protection salariale
Premiers épisodes longs mais une très bonne deuxième moitié de saison
https://youtu.be/YecjzEScXqU La voix grave !
Moins percutante que "Dopesick" et moins passionnante qu’"Inventing Anna" de Netflix, la mini-série "The Dropout" – biopic centré sur Elizabeth Holmes, la plus jeune milliardaire autoproclamée du monde – n’est pas si convaincante qu’elle en a l’air. Probablement trop récente, les scénaristes n’ont pas toutes les clés pour raconter cette affaire hors-norme et s’aventurent dans un exercice périlleux qui peine à transcrire de manière la plus pertinente l’histoire de Theranos et sa fondatrice. Avec un scénario qui manque de recul et de rythme, des personnages rarement attachants et une chute vertigineuse assez bâclée, la série d’Hulu faute pleinement à nous satisfaire. Toutefois, l’excellente performance d’Amanda Seyfried dans le rôle-titre suffit à redorer la série et réussit à rendre certains moments plus captivants. - 11/20 Critique sur The Dropout (mini-série) Vue du 20 au 21.04.2022 sur Disney+
Série intéressante ! Et Amanda Seyfrid est juste exceptionnel ! C’est fou que tout ça soit arrivé ….
Beaucoup mieux que « Inventing Anna » ! J’ai trouvé la série bien menée avec un bon rythme ! Quelque peu déçu du final, la fin arrive un peu vite et de façon bâclé à mon goût. Mais une bonne mini série malgré tout !
Sortie le 20 Avril sur Disney+ !