La série raconte l'histoire de la maison des Borgia en Italie pendant la Renaissance (au XVe siècle), en particulier centrée sur Rodrigo Borgia, qui devint le Pape Alexandre VI en 1492.
1667 : Louis XIV a 28 ans. Sa cour pleine à craquer de complotistes et d’opportunistes s’est déplacée à Versailles, le château qu’il fait construire aux abords de Paris. La série a engagé des Anglo-saxons pour interpréter les rôles principaux, notamment Georges Blagden en Louis XIV et Alexander Vlahos (Sanditon) en Monsieur Philippe d’Orléans. Pendant trois saisons, le roi et son frère se sont aimés et désaimés au rythme de leurs amants et amantes.
Canal+ avait commencé ces projets internationaux historiques avec Borgia (à ne pas confondre avec The Borgias, série américaine sortie la même année) et sort très prochainement Marie-Antoinette, une co-production franco-britannique. Son envie de monter des programmes ambitieux avec une revisite de l’Histoire avec un style moderne continue. Versailles se place entre les deux séries, sortie en 2015, pour trois saisons de provocation, d’humour et de personnages prêts à tout pour le pouvoir. Franco-canadienne puis franco-belge, créée par Simon Mirren et David Wolstencroft, la série en langue anglaise pour parler de l’histoire française ne cache pas son désir de s’exporter. Et pour cause, à l’époque, Versailles était devenue la fiction française la plus vendue à l’étranger.
Toute l’extravagance et la vanité du roi transpirent par tous les pores, que ce soit des maquillages à outrance ou des costumes d’époque. Versailles ne se veut pas fidèle à l’histoire, non, elle tourne l’Histoire au profit de sa narration. Les figures historiques sont évidemment présentes, mais il y a également des personnages fictifs qui ne servent qu’à notre fiction. Politique interne mais également politique internationale avec les guerres contre l’Espagne, Versailles ne s’arrête jamais dans le drama. Frôlant le soap par moment avec ses rebondissements fréquents, on ne s’ennuie jamais devant la série.