En cette ère dangereuse, Cassian Andor emprunte un chemin qui fera de lui un héros de la rébellion.
Pour beaucoup de fans de Star Wars, Rogue One était l’exception qui confirme la règle du désintérêt des spin-offs one-shot. Si le film partageait, le personnage de Cassian Andor (Diego Luna) lui, faisait en tout cas l’unanimité. On le retrouve dans sa propre série, Andor, pour 12 épisodes et une saison 2 déjà confirmée qui débouchera sur les événements du film. Derrière ce projet, on retrouve Tony Gilroy le réalisateur de Michael Clayton et scénariste de Rogue One qui connait bien les héros malgré eux. Les trois épisodes ont été mis en ligne, le 4e arrive aujourd’hui et alors, est-ce que la série est-elle aussi une exception ?
L’introduction dans ce monde où la rébellion n’est qu’à ses prémisses et où la République se meurt et où les corporations ont beaucoup d’emprise sur les petites planètes. On se situe à peu près cinq ans après Obi-Wan Kenobi, et donc cinq ans avant Rogue One. Le destin de Cassian ne peut pas être changé, mais comment en est-il arrivé là ? Heureusement qu’il s’agit d’un personnage grandement apprécié, car l’intérêt semblerait bien faible pour quelqu’un dont on sait qu’il va mourir. Avec des trois épisodes, le spectateur pourra quand même s’attacher au héros dont le passé est un peu dévoilé, on y apprend les origines de Cassian ainsi que son éducation. La structure de la série se rapproche plus d’un Mandalorian avec une quête très personnelle qui va servir pour un plus grand dessein malgré l’absence de grandes scènes d’action. Le message social d’une population oubliée qui subit un traitement injuste face aux grosses corporations aux confins de la galaxie va pouvoir se faire entendre grâce à un potentiel héros local. C’est ce que décèle en tout cas Luthen (Stellan Skarsgård) quand il comprend qui est Cassian.
Cela finit par devenir une histoire très humaine, d’amitiés et de solidarité, qui va pouvoir servir une cause. Dans ces premiers épisodes, c’est vrai que si on ne savait pas qu’on était dans l’univers Stars Wars, on ne pourrait pas le deviner. Pas de sabres laser à tout va, ni vraiment d’espèces extra-terrestres, juste un droïde au grand cœur et des uniformes vintage, qui font presque oublier que l’Étoile de la mort attend quelque part. Le rythme pourra paraître lent au début, mais le déclencheur de l’épisode 3 promet de belles choses. Et surtout pour une première fois, une série des grosses franchises (que ce soit Marvel ou Star Wars) aura droit à 12 épisodes.