À Marianne de Leonard raconte l’histoire d’amour légendaire du chanteur et poète canadien Leonard Cohen et d'une femme norvégienne extraordinaire, Marianne Ihlen. C’est l’histoire intime de deux personnes solitaires qui tombent amoureuses l’une de l’autre dans une période de leur vie où elles tentent de comprendre qui elles sont et quelle est leur place dans le monde.
1960. L’île grecque d’Hydra. En panne d’inspiration et ne sachant que faire réellement de sa vie, Leonard Cohen fait la connaissance d’artistes qui, comme lui, ont choisi un exil insulaire pour tenter de redonner un second souffle à leur créativité. Pour Leonard, cette créativité prendra les traits de Marianne, une jeune Norvégienne qui va bousculer son existence.
Dévoilée à Séries Mania 2024 dans ses deux premiers épisodes, So Long, Marianne est une série intime qui met en scène des artistes torturés, en quête de l’œuvre qui leur permettra d’être enfin connu du grand public. Cette avant-première accueillait d'ailleurs son acteur principal sur le tapis rouge lillois qui a su charmer le public.
On a pu découvrir une série très introspective, quasi taiseuse, qui mise beaucoup sur le symbolisme en proposant des scènes en noir en blanc lorsque le personnage interprété par Alex Wolff erre entre le Canada et Londres avant d’atterrir en Grèce où sa vie – et ses scènes – prennent de la couleur. Un symbolisme également représenté par le comportement d’Axel Jensen (Jonas Strand Gravli) jeune écrivain à succès et époux de Marianne, dont la notion de fidélité particulièrement flexible dénote une irrépressible envie de plaire, aux antipodes d’un Leonard Cohen, introverti, rêveur et romantique. Deux hommes pour une seule femme : Marianne Ihlen (Thea Sofie Loch Næss), une blonde au visage angélique qui va assister à l'érosion douloureuse de son mariage jusqu’à la rupture. Lorsque Leonard va poser ses yeux sur Marianne, ces deux âmes brisées vont se reconnaître et se réparer à travers une histoire qui durera plusieurs années. Mais au-delà de cette rencontre fondamentale pour Leonard Cohen, So Long, Marianne met aussi en lumière les mécanismes auto-destructeurs qui ont hanté Cohen, son addiction à l’alcool et aux médicaments née sans doute des tensions vécues au sein de sa famille et de l’incompréhension générale quant à ses choix de vie.