Les déboires d'un groupe de six amis trentenaires qui ont toujours rêvé d'accéder au rêve Hollywoodien sans jamais y parvenir et qui doivent faire face à la dure réalité. Afin de gagner leurs vies, ils décident de se lancer dans le business de la restauration en tant que traiteurs.
Dans cette reco du weekend, voici trois séries qui vont vous rappeler pourquoi les sériephiles ont tous un nerd en nous.
Avec déjà trois saisons à son actif, The Orville a mis un peu de temps pour trouver son ton. Si la première saison peinait à exploiter la dynamique entre les personnages, la saison deux et trois embrassent entièrement la parodie pour offrir un humour de meilleure qualité. Bien sûr, on reste dans un produit de Seth MacFarlane, c’est-à-dire sans grande subtilité, mais dont la formule fonctionne tout de même. Allez explorer la galaxie à bord de l’USS Orville mené par le capitaine Ed Mercer (MacFarlane lui-même) secondé par Kelly Gracer (Adrianne Palicki). Une équipe de bras cassés comme on les aime qui illustre parfaitement la différence entre bêtise et génie.
Cet hommage à Star Trek ressemble à une parodie mais elle partage avec son mentor cette réflexion de la tolérance envers la vie extraterrestre. Enfin, de base, The Orville reste une comédie bien ancrée dans la culture américaine. Mais qu’on aime ou qu’on aime pas Seth MacFarlane, il faut reconnaître que sa créativité ne connait pas de limite. L’homme derrière American Dad a su créer un univers riche en références de science-fiction qui ne fait que s’étoffer.
Il y a assez peu de comédie dans l’univers de la science-fiction pour que The Orville soit à part. On va citer également Resident Alien qui est diffusé actuellement sur SyFy.
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Commentaires (8)
Le revival a été commandé
Un revival de la série est en développement chez Starz.
Une bonne petite série qui aurait mérité d'être plus longue, mais qui vers la fin tournait un peu en rond. N'empêche qu'on passe un bon moment.
Une comédie sans langue de bois, pleine de malaises, telle qu'on pourrait en voir sur Showtime et HBO avec des visages familiers de "Veronica Mars", "Freaks and Geeks", "Glee", "Parks and Rec", et un défilé de guest stars qu'on a vues dans 16482 autres séries. L'annulation prématurée en fait une pépite relativement confidentielle mais tout aussi savoureuse.
Peut-être trop avant-gardiste et incomprise, Party Down a beau avoir été annulée trop tôt (les rumeurs d'un film planant depuis), la série n'en demeure pas moins un exemple éloquent de sitcom nécessaire. Retournant à la base même de la signification de "Situation Comedy", à l'aide d'un look documentaire/réalisme, la série s'intéresse à une bande d'acteurs non-accomplis qui arrondissent leurs fins de mois dans une agence de catering. Souvent hilarant et se nourissant de malaises, en plus de multiplier les cameos, Party Down demeure un regard sans concession sur un univers qu'on vend comme un rêve, mais qui cache beaucoup plus de vices qu'on pourrait le souhaiter. Certes, il s'agit ici d'une fiction et on exagère souvent pour notre grand bonheur, mais au-delà de l'excellente distribution à la chimie indéniable (Jane Lynch vs Megan Mullally, aah!), la série vise souvent juste, ce, jusqu'à sa finale aussi admirable qu'elle est touchante. Culte, définitivement.
Ca fait vraiment plaisir de retrouver les acteurs de Veronica Mars !
Cette série hilarante n'a pas réussi à trouver son public aux USA et vient d'être annulé par StarZ. Dommage. Reste 20 épisodes impeccables et hilarants. Dans la lignée de The Office, cette série est représentative de l'influence de Ricky Gervais sur les scénaristes américains. Cette influence n'empêche pas la série d'avoir trouvé son angle et son originalité, en racontant les aventures d'une équipe de serveurs de traiteurs à domicile. La plupart d'entre eux méprisent ce job et ont tous d'autres aspirations beaucoup plus élevées, comme percer à Hollywood - que ce soit en tant que scénariste ou comédien. Chaque épisode raconte un service - et les interactions entre l'équipe de serveurs et leur client - chaque fois très différent (convention de jeunes républicains, obséque, milliardaire californien, gala de soutien, et même organisateur de partouze !) sont un ressort comique inépuisable. Le cast est parfait : autour de Adam Scott et de Lizzy Caplan (Cloverfield), Rob Thomas étant aux manettes, on retrouve une partie de l'excellent cast de Veronica Mars (et Kirsten Bell fait même des apparitions remarquées en guest). A noter la présence dans la première saison de Jane Lynch - qui partira pour rejoindre le cast de Glee pour endosser les joggings de Sue Sylvester... Si vous ne la connaissez pas, cela vaut vraiment le coup de la découvrir. La série est bouclée :un bon bouche à oreille devrait maintenant permettre à cette série jusque là confidentielle de devenir une série culte...