Ce drame expose les causes et conséquences de la crise des opioïdes aux États-Unis en suivant ses auteurs, ses victimes et une avocate qui veut faire éclater la vérité.
Pas trop le temps de se lancer dans une série à plusieurs saisons ? Voici trois mini-séries qui ont notamment été mentionnées aux SAG Awards qu’il ne fallait pas rater.
Painkiller retrace les origines et les retombées de la crise des opioides aux États-Unis comme a pu le faire Dopesick précédemment. Il s’agit d’une mini-série américaine en six épisodes créée par Micah Fitzerman-Blue et Noah Harpster. Cette fois-ci, la figure de Purdue Pharma et son Richard Sackler est représentée par Matthew Broderick. Et face à lui, c’est Edie Flowers (Uzo Aduba), une inspectrice du bureau du procureur de Virginie qui découvre à la fin des années 1990 les ravages de l'OxyContin, qui va tout faire pour le faire tomber. En plusieurs temps, la série Painkiller va se concentrer sur comment l’OxyContin est devenu très populaire parmi les médecins eux-mêmes, et dans un deuxième temps, comment des années plus tard, Edie est interrogée sur son enquête et va révéler les stratégies marketing de Purdue Pharma. Et comment la prescription et l’usage abusif du « médicament » a lancé la crise des opioïdes à travers les États-Unis. Glen Kryger, garagiste dans l'Indiana, campé par Taylor Kitsch sera une des victimes : après une grave blessure au dos, sa douleur sera traitée à l'Oxycontin et il va peu à peu sombrer dans l'addiction… Evidemment le pan des commerciaux est également traité, avec des gens prêts à tout pour vendre le plus de boîtes possibles. N’oublions pas que cette histoire continue encore aujourd’hui avec des procès intentés contre Purdue Pharma qui ne sont pas toujours résolus.
Tiny Beautiful Things est une dramédie basée sur le livre du même nom publié en 2012 par Cheryl Strayed. Kathryn Hahn y interprète le rôle principal, celui de Clare, une autrice en perdition, qui devient à contrecœur « Sugar », une chroniqueuse de courrier des lecteurs respectée et populaire qui va donner des conseils alors que sa propre vie s'effondre. Entre relation amoureuse, relation mère-fille, les déboires de cette quadra vous plongeront dans un tourbillon d’émotions. Sur le ton de l’humour, la mini-série aborde pourtant des sujets du quotidien qui sonnent très justes. Cheryl Strayed tire de son expérience personnelle puisqu’elle a écrit pour le courrier des lecteurs durant sa carrière et les petites anecdotes reçues font mouche. On serait presque déçus qu’il n’y ait que huit épisodes.
Commentaires (17)
Traitement grotesque et boursouflé du sujet. Succession d'images sans scenario. Narration uniquement portee par une déposition qui ne tient pas debout. Il faut regarder la série Dopesick, bien plus juste et sans fioritures.
Tres bonne série qui nous démontre la triste réalité !
Glaçant. Absolument horrifiant. Ce qui rend cette série si effrayant c'est de se dire que toute cette histoire est vraie, que tout s'est vraiment passé. Le personnage d'Edie Flowers est remarquable et Uzo Aduba, qui l'interprète, est très juste. J'ai regardé tous les épisodes avec mon père qui a déjà eu l'occasion de prendre de l'oxycodone et sincèrement il était cloué dans le canapé en voyant les dégats que cela pouvait faire. Et je pense que ce qui rend toute cette histoire encore plus glaçante, c'est d'imaginer qu'en fait tout était légal. En bref, une série qui fait froid dans le dos de par son histoire, mais qui m'a fait passer un bon moment.
Une déception … sans les séquences inutiles on peu réduire cette série à 3 épisodes…
Un très bon casting pour cette série de Peter Berg ,excellent réal ! Je ne connaissais pas les détails de la crise des opyoides et la série donne pas mal d'éclairage.
Traitement totalement différent de celui choisi par Dysney avec Dopesick, les ravages de l’oxycontin sont décrits de façon un peu moins poignante, mais au final plus l’horreur inventée par les Sackler sera présente sur un max de plateforme mieux ce sera… Sans compter que l’histoire n’est toujours pas réglée…
Je vais arrêter avec le pilote. L'histoire reste la même que Dopesick et ça me suffit.
Revenant sur la plus grande crise des opioïdes qu’ont connu les Etats-Unis, la mini-série "Painkiller" sur Netflix offre une nouvelle exploration du drame après "Dopesick". Avec une comparaison inévitable avec cette dernière, la série Netflix plus condensée avec seulement six épisodes se révèle forcément moins profonde que sa prédécesseuse. Cependant, "Painkiller" n’en reste pas moins une histoire captivante, qui nous permet de (re)plonger au cœur de cet effrayant scandale et l’ampleur de ses conséquences. La série offre des solides performances d'acteurs à l’image de Uzo Aduba et surtout de Taylor Kitsch dans le rôle d’une des victimes devenue dépendante. En définitive, ce n’est pas aussi réussi que "Dopesick", mais cette mini-série mérite qu’on s’y intéresse surtout pour son sujet. - 14,5/20 Critique sur Painkiller (saison 1) Vue du 14 au 25.08.2023 sur Netflix
Pas mieux que dopsesick
Certains diront que cette mini-série n’apporte rien de nouveau à la crise des opioïdes et ce n’est pas faux. Mais dans l’ensemble, elle se laisse bien regarder. Il est vrai que Dopesick est bien meilleure mais j’étais restée sur ma faim. Là, Painkiller apporte une conclusion notamment pour les personnages de Glenn et d’Eddie. 😢
Grosse déception. Des personnages superficiels allant jusqu'au grotesque, une mise en scène poussive, un montage façon vidéo clip qui contraste avec la gravité du sujet, bref la série passe complètement à côté de l'essentiel. Painkiller n'apporte aucun éclairage nouveau à l'affaire. Donc si le sujet vous intéresse regardez plutôt Dopesick qui elle a su retranscrire parfaitement le drame humain derrière la chronique judiciaire ainsi que la nature machiavélique de la famille Sackler.
Merci à tous les deux pour votre retour !! j'ai vu et aimé Dopesick et je vais m'en contenter !
Moui. Bon évidemment l'histoire est folle et prenantes, mais parce qu'elle est vrai, mais j'ai eu un peu de mal sur la forme. En fait je comprend pas trop pourquoi elle existe, à part pour faire plaisir à netflix, parce que la série Dopesick existe déjà, elle traite exactement de la même chose de manière beaucoup plus prenante, comme un vrai drame. Ici il y a parfois un coté un peu comique que je trouve assez mal venu, un montage ultra dynamique, c'est un "ton Netflix" quoi. Alors bon, d'un côté si ça permet à plus de personnes de découvrir cette histoire, pourquoi pas ? Mais perso je trouve ça moyen, moins efficace. Bref matez Dopesick cette série est vraiment bonne elle, là on comprend réellement la détresse que ça entraine cette crise.
Le 10 Aout 2023 sur Netflix !