Shû, un jeune écolier passionné de kendô très insouciant, fait la rencontre d’une jeune fille très réservée, Lala-Rû. Pris d’un coup de foudre subit, il tente de la dérider par tous les moyens quand surgissent tout à coup des robots futuristes qui emportent la fille à travers une sorte de porte énergétique. Shû, armé de son sabre de bois les poursuit, mais finit par être séparé de Lala-rû. Celle-ci aura néanmoins eu le temps de lui confier son collier. Shû se rend compte entre temps qu’il n’est plus du tout dans sa ville natale, ni même dans son monde. La Terre est composée de déserts arides où vivent des créatures cauchemardesques et l’eau est devenue un luxe.
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Je me baladais sur Google à la recherche d'un anime que je n'avais jamais vu, juste pour découvrir quelque chose de nouveau. J'ai donc tapé "best anime" dans la barre de recherche et une foule de titre m'ont été proposé. J'ai vu le titre "Ima, soko ni iru boku", autrement dit "Now and then, Here and there". L'image était sympa, le résumé un peu cliché mais après tout, je n'avais rien d'autre sous la main. Devant cet anime, je me suis pris une claque énorme. Certes, le scénario n'est pas le plus original que j'ai pu voir, mais la manière de le traiter, crue, violente, presque sans filtre, était totalement inattendue. Pas de monologue intérieur du héros ou des autres personnages, pas de flash-back galvanisant, pas d'amitié à l'épreuve de tout, pas de personnage tellement bon qu'il frôle la bêtise. Un héros un peu vide, dans lequel chacun peut s'identifier, auquel il est terriblement facile de s'attacher. On se prend tous les éléments de cet univers en plein dans la tronche sans que quelqu'un soit là pour dire "voilà, bla bla bla c'est comme ça que ça marche". Juste un monde en ruine, des gens tellement dans le besoin qu'ils sont prêts à renier toute dignité pour eux et surtout pour les autres, une "divinité" muette à la fois inatteignable, imperturbable et profondément humaine, à la fois présente et effacée... Accompagné d'un graphisme épuré, sans ambition, teinté de couleurs chaudes tantôt réconfortantes tantôt étouffante, et surtout... surtout une putain d'OST. Je vous conseille notamment "Standing in the sunset glow", "Tears" et "Miss..."!