Jura, 1973. Lulu, Joe et Chiara nouent une amitié indéfectible. Durant quatre décennies, ils vont s’affranchir des carcans de la société et créer un lieu communautaire et précurseur : la Ferme des Indociles. Ils passeront leur vie côte à côte à essayer de changer un bout du monde.
Après Les indociles l'an dernier, la RTS revient avec une série audacieuse au Geneva International Film Festival (GIFF) intitulée Winter Palace. Pierre Monnard, le réalisateur, et Cyril Metzger, acteur principal de la série, ont partagé les dessous de cette production suisse ambitieuse. Winter Palace, diffusée en collaboration avec Netflix et la RTS, et produite par Point Prod et Oble, plonge les spectateurs dans les débuts de l’hôtellerie de luxe en Suisse au tournant du XXe siècle. Avec un réalisme saisissant, la série explore les rêves et les sacrifices de ceux qui ont œuvré pour ériger des établissements prestigieux en pleine montagne. La RTS bénéficiera de la première fenêtre de diffusion qui est prévue pour le 26 décembre, puis la saison de 8 épisodes arrivera sur Netflix pour le reste du monde.
Pierre Monnard a été impliqué dès 2015, lorsque l'idée de la série a commencé à prendre forme. "Il a fallu près de dix ans pour passer du concept à la série finale," confie-t-il, évoquant les défis de financement et de développement. Pendant ces années de préparation, l’équipe a peaufiné chaque détail pour offrir une expérience immersive dans la Suisse de 1889. Quant à Cyril Metzger, il a rejoint l’aventure après un processus de casting rigoureux. Connaissant Pierre Monnard d’un projet précédent, il se souvient avoir passé trois tours de sélection avant d’être choisi pour le rôle d’André Morel, un ambitieux hôtelier fictif toutefois inspiré par le parcours de César Ritz, pionnier suisse de l’hôtellerie de luxe.
Pour capturer la grandeur de Winter Palace, l’équipe a sillonné la Suisse en quête de lieux qui incarneraient cet hôtel fictif. Finalement, ils ont trouvé le cadre idéal dans plusieurs sites emblématiques, dont l’hôtel du Rigi Vaudois à Glion et l’hospice du Simplon, un monastère au sommet du col du Simplon. L’extérieur de ce dernier a été modifié numériquement pour donner une apparence plus proche des hôtels de luxe de l’époque. "On a tourné en hiver, dans la vraie neige, avec des conditions climatiques parfois rudes," explique Cyril Metzger. "C’était un véritable défi pour l’équipe, surtout avec les costumes d’époque." L’expérience immersive de tourner en pleine nature, avec des scènes sur des lacs gelés et au sommet des montagnes, a renforcé l’engagement des acteurs envers leurs personnages. Vive les chaufferettes pour ce type de tournage !
Commentaires
Ce n'et pas une série avec une histoire, c'est un esprit et cet esprit, je ne l'ai pas. Tout me fait penser aux mauvaises séries de FT. Moralisatrice, générosité, convivialité. Non ces thèmes ne me touchent plus dans les séries. Dans la vraie vie OUI, mais pas ici. Je passe mon chemin.