Quand Kimmy Diore est kidnappée en plein jour, l’onde de choc dépasse son cercle familial car il ne s’agit pas d’une petite fille de six ans comme les autres : Kimmy est une star de YouTube dont les vidéos sont suivies par des millions de spectateurs. Pour la sauver, Sara Roussel doit plonger dans ce monde dont elle ignore tout, aussi fascinant que terrifiant. Elle entre dans l’intimité des Diore et dévoile peu à peu des secrets qui résonnent avec les siens.
Après Les indociles l'an dernier, la RTS revient avec une série audacieuse au Geneva International Film Festival (GIFF) intitulée Winter Palace. Pierre Monnard, le réalisateur, et Cyril Metzger, acteur principal de la série, ont partagé les dessous de cette production suisse ambitieuse. Winter Palace, diffusée en collaboration avec Netflix et la RTS, et produite par Point Prod et Oble, plonge les spectateurs dans les débuts de l’hôtellerie de luxe en Suisse au tournant du XXe siècle. Avec un réalisme saisissant, la série explore les rêves et les sacrifices de ceux qui ont œuvré pour ériger des établissements prestigieux en pleine montagne. La RTS bénéficiera de la première fenêtre de diffusion qui est prévue pour le 26 décembre, puis la saison de 8 épisodes arrivera sur Netflix pour le reste du monde.
Pierre Monnard a été impliqué dès 2015, lorsque l'idée de la série a commencé à prendre forme. "Il a fallu près de dix ans pour passer du concept à la série finale," confie-t-il, évoquant les défis de financement et de développement. Pendant ces années de préparation, l’équipe a peaufiné chaque détail pour offrir une expérience immersive dans la Suisse de 1889. Quant à Cyril Metzger, il a rejoint l’aventure après un processus de casting rigoureux. Connaissant Pierre Monnard d’un projet précédent, il se souvient avoir passé trois tours de sélection avant d’être choisi pour le rôle d’André Morel, un ambitieux hôtelier fictif toutefois inspiré par le parcours de César Ritz, pionnier suisse de l’hôtellerie de luxe.
Pour capturer la grandeur de Winter Palace, l’équipe a sillonné la Suisse en quête de lieux qui incarneraient cet hôtel fictif. Finalement, ils ont trouvé le cadre idéal dans plusieurs sites emblématiques, dont l’hôtel du Rigi Vaudois à Glion et l’hospice du Simplon, un monastère au sommet du col du Simplon. L’extérieur de ce dernier a été modifié numériquement pour donner une apparence plus proche des hôtels de luxe de l’époque. "On a tourné en hiver, dans la vraie neige, avec des conditions climatiques parfois rudes," explique Cyril Metzger. "C’était un véritable défi pour l’équipe, surtout avec les costumes d’époque." L’expérience immersive de tourner en pleine nature, avec des scènes sur des lacs gelés et au sommet des montagnes, a renforcé l’engagement des acteurs envers leurs personnages. Vive les chaufferettes pour ce type de tournage !
Commentaires (12)
Bonne série, avec un message de fond intéressant et un scénario pas trop mal fichu qui donne toujours envie de voir la suite. Les acteurs sont plutôt bons, et le développement des personnages intéressants (bien que certains auraient gagné à être un peu plus creusés). Bémol sur la crédibilité, certains rôles un peu clichés et des détails qui m'ont vraiment sortie de l'histoire (notamment sur la partie enquête/police). Mais ça reste une nouvelle preuve que les français aussi savent faire des bonnes séries.
Série qui se dévore, l'intrigue nous tient malgré un jeu d'acteur pour certains à 🤮
Très bonne série bing-watchée en un après midi ! Bon casting, scénario qui tient en haleine. A voir absolument, en espérant que les consciences s'éveillent quant à l'instrumentalisation des enfants "stars". Comme le dit si bien Sara, je ne comprends pas non plus pourquoi c'est encore légal...
Après avoir vu le premier épisode, j'ai sauté direct au dernier, et bien pas déçu d'avoir passé les autres car ce n'était vraiment pas terrible, je n'ai même pas eu l'impression d'avoir manqué une part de l'intrigue, les personnages de lep 1 etaient suffisant pour deviner la suite. La fin est digne d'un mauvais téléfilm, beaucoup d'incohérence, les acteurs sont corrects sans plus.
J'ai particulièrement aimé ce thriller et son message sur la surexposition des enfants vis à vis des médias. Moi qui d'habitude n'aime pas les séries françaises, j'avoue que j'ai aimé celle-ci. Et pour une fois, je n'ai rien à dire sur le jeu d'acteurs des acteurs dans ce thriller.
C’est mauvais. Le livre était bien, ici l’adaptation libre est trop libre, tout part en vrille. Je conseille donc le livre, le traitement de la série enlève tout l’intérêt de parler de la surexposition des enfants dans les médias. Ça part dans tous les sens, les acteurs et actrices ne sont à mon sens malheureusement pas crédibles, et c’est bourré d’incohérences.
Ça commence très bien, intrigue bien ficelée, ambiance pesante... et puis ça devient n'importe quoi, bourré de clichés, de non sens et d'incohérences (depuis quand les brigades cynophiles ne sont pas capables de trouver un gosse qui vit sur place depuis des plombes ?). Le rôle de la mère flic ne sert strictement a rien a part meubler, la gestion rt l'inclpation du trader est ridicule de clichés ! Pourquoi gacher une telle histoire ?...
Les femmes flics, en France, c'est comme les impôts! Quand y en a plus, y en a encore ! Et celle-cie est particulièrement mauvaise, on y croit pas 2 secondes. Série sans aucun intérêt, scénario d'un ennui à mourir. Les personnages, n'en parlons pas (le flic arabe "bien intégré" comme d'hab) C'est mauvais c'est français quoi ! En France on a pas de pétrole et pas de série non plus
Ça démarre très fort sur 3 épisodes avec une critique acerbe des parents qui font du fric avec leurs enfants sur les réseaux sociaux, et puis les 3 derniers épisodes sont bourrés d'incohérences et la fin est digne d'un mauvais téléfilm .
Serie vraiment réussie qui montre bien les dérives des réseaux et aussi des médias au moment des faits divers Les acteurs sont bons Ça m’a donné envie de lire le roman de Delphine de Vigan (même si je connais la fin maintenant)
Un bon polar français avec des acteurs et actrices qui campent des personnages bien dessinés. Perso, je n'arrêtais pas de penser à ces parents (en prison) de Swann et Néo qui ont surexploité l'images de leur garçons - pas en prison à cause de cela -. Petit + pour le boomer que je suis ; l'apparition de Chantal Lauby - ex Les Nuls.