Officier de police dans le quartier cosmopolite de la vieille ville de Jérusalem, Amir gère quotidiennement les conflits des différentes confessions, afin de maintenir un semblant de statu quo. Mais lorsque deux fêtes saintes, l’une juive et l’autre musulmane, sont programmées le même jour, c’est l’occasion rêvée pour certains de déclencher une guerre.
C’est l’une des deux séries israéliennes à être selectionnée en compétition internationale à Séries Mania : Jérusalem, comme son nom l’indique, nous immerge dans la ville de Jérusalem. On suit Amir, un officier de police qui opère dans le quartier cosmopolite de la vieille ville et gère ainsi les conflits entre les différentes confessions. La tension est à son comble quand deux fêtes saintes, l’une juive et l’autre musulmane, sont programmées le même jour. C’est pour certains l’occasion rêvée de déclencher une guerre.
Jérusalem est un véritable compte à rebours : la série raconte les 10 jours précédents les deux fêtes saintes décriées, chaque épisode se passant sur une seule journée. Cette montée en tension est pour son créateur David Ackerman un moyen de montrer l’envers du décor d’une telle capitale religieuse. "Jérusalem ce n’est pas seulement la religion, c’est aussi l’argent et le pouvoir" nous assure-t-il. L’objectif avoué est aussi de mettre en lumière la corruption qui gangrène la ville, ce qui a forcément compliqué la production de la série qui n’a pas eu la coopération des autorités locales pour le tournage.
Il a ainsi fallu 10 ans entre la phase de recherche et documentation, laborieuse sur un sujet aussi complexe, et la sortie de la série sur nos écrans cette année. La série a déjà des retours positifs sur le festival, ce qui n’augure que du bon pour une distribution en France.