Cinq amis passent la nuit ensemble avant un évènement capital. Ce qu’ils ne savent pas, c’est que l’un d’entre eux à une grosse annonce à leur faire...
Paul, Adib, Zach, Noah et Oscar sont cinq amis que tout oppose mais profondément liés les uns aux autres. À la veille des funérailles de Daniel, le 6e de la bande, ils vont passer une nuit étrange où chacun va tenter de gérer cette disparition à sa manière. De la boîte de strip-tease où chacun se demande ce qu’il fait là, à un méchoui improvisé au milieu de la nuit, les cinq amis vont vivre des moments drôles et émouvants où, tour à tour, ils vont se pencher sur leur vie, analyser leurs émotions - ou plutôt leur incapacité à les affronter - et prendre des décisions difficiles. Dans Enterrement de vie de garçon, on retrouve une ode à la masculinité sensible et nuancée, à l’amitié envers et contre tout et à cette possibilité de rire même dans la souffrance la plus extrême. La série démarre dès le 14 février en quatre épisodes, deux ce mercredi et deux mercredi prochain sur Canal+ ou directement sur myCanal.
Portée par un casting d’humoristes 5 étoiles composé de Panayotis Pascot, Adib Alkhalidey, Fary Lopes B, Jason Brokerss et Guillermo Guiz, Enterrement de Vie de Garçon se plaît à brouiller les pistes. À commencer par son titre. Non, la série ne raconte pas les frasques d’un groupe d’amis prêt aux folies les plus extrêmes pour célébrer les derniers instants de « liberté » de l’un deux. Ici, il faut prendre les mots dans leur sens premier. On enterre la vie d’un garçon dont on ignore s’il est entré dans un arbre de manière accidentelle ou volontaire pour en terminer avec la vie. Et le fait de situer le premier épisode dans une boîte de strip-tease est un trompe-l’œil diablement efficace. C’est ici, la grande force d’Enterrement de garçon : son apparence trompeuse, et par ricochet, sa capacité à surprendre. Les acteurs sont pour des spécialistes de l’humour, mais la série – quoique très drôle – est loin d’être une « simple » succession de sketchs. En effet, chacun des acteurs parvient à insuffler une authenticité particulièrement touchante à son personnage sans toutefois jamais laisser le rire bien loin.
Enterrement de vie de garçon porte l’estampe Création décalée de Canal + et la série porte cette étiquette avec brio. Tout au long des 4 épisodes, l’humour bon enfant et surtout non-sens côtoie des émotions plus tristes. Ainsi, Paul (Panayotis Pascot) doit encaisser la mort de son frère, gérer l’exécution de ses dernières volontés et annoncer une nouvelle dévastatrice à ses parents tout en trouvant la force de continuer à se moquer de ses amis. Noah (Fary Lopes B) prend, enfin, son courage à deux mains pour annoncer à Mona, son amoureuse qu’il l’aime mais est constamment interrompu par un malade aigri. Mais la palme de l’humour le plus absurde revient sans nul doute à Oscar (Guillermo Guiz), le plus enfantin de la bande, capable de convaincre un inconnu de lui donner un coup-de-poing sans raison ou de s’entêter à répéter « Et qui dit fougère ! ».
Commentaires (5)
Très très sympa cette petite comédie philosophique !
Ouhlala que c’est chiant 😫
Une série sympa mais un peu lourde je trouve aussi sur 4 épisodes
Comme je l'ai déjà écrit, quand une série, où l'on parle beaucoup, devient inaudible à la fin. car on ne sait pas faire la différence entre ce qui important et ce qui ne l'est pas. Perso, j'ai décroché à partir d'E2 et c'est devenu un bruit de fond. Dommage car, les persos se décarcassent pour donner de l'épaisseur et de la vie à leur perso. Cela partait bien pourtant. puis Pffffft, le ballon s'est dégonflé , dommage.
Pana, Fary et Adib Alkhalidey sont très bons. Le rôle de Guillermo Guiz j’ai pas aimé du tout. Les parents non plus c’était très malaisant. Je suis mitigée car ça partait bien mais c’est un peu spécial..