Balenciaga fait ses débuts de haut couturier à Paris, mais ses vêtements, qui faisaient autorité en Espagne, ne rencontrent pas le même succès dans l'empire de la mode, où Chanel, Dior et Givenchy dictent la tendance. Obnubilé par sa volonté de contrôler tous les aspects de sa vie, Balenciaga redéfinit son style pour devenir l'un des couturiers les plus influents de tous les temps.
Créée, réalisée et écrite par Todd A. Kessler à qui ont doit Damages, voici The New Look qui a démarré sur AppleTV+ pour dix épisodes. Se déroulant à Paris sous l’occupation nazie, The New Look revient sur un moment clé du XXe siècle, lorsque la capitale française fait revivre le monde grâce à son icône de la mode, Christian Dior. Alors que ce dernier gagne en notoriété grâce à son empreinte révolutionnaire, emblème de beauté et d’influence, le règne de Coco Chanel, jusque-là considérée comme la plus célèbre créatrice au monde, est mis en péril. La série suit les histoires surprenantes et étroitement liées des contemporains et rivaux de Christian Dior, de Chanel à Pierre Balmain, en passant par Cristóbal Balenciaga et bien d'autres, et offre une plongée magnifique dans l'atelier, les créations et les vêtements créés par Christian Dior.
Ben Mendelsohn et Juliette Binoche sont entourés de Maisie Williams dans le rôle de Catherine Dior (la sœur de Christian), John Malkovich dans le rôle de Lucien Lelong patron de Dior, et bien d’autres font des apparitions. Leur faux accent indescriptible alors qu’ils parlent anglais peut faire un peu mal aux oreilles. La haute couture en elle-même, c’est-à-dire le design et la mise en avant des pièces passe en second plan par rapport au drame humain qui se déroule (pour l’aspect fashion, allez plutôt jeter un œil à Cristóbal Balenciaga). Les flashbacks sous l’Occupation montre les décisions difficiles que chacun a dû prendre pour survivre. Que ce soit avec la résistance ou la collaboration, la libération n’a pas les mêmes conséquences sur tout le monde.
On a forcément du casting français dans une série qui se déroule principalement dans la capitale française, on reconnaîtra Zabou Breitman et Hugo Becker entre autres. Petite mention du côté réalisation, deux épisodes sont réalisés sous l’œil de Julia Doucournau.
Commentaires (15)
Une série sans extravagance,sans éffusion de passion,mais bigrement efficace,elle m'a vraiment aggrippé.J'étais,doucement,mais assurément emmené dans l'histoire de ce couturier espagnol.Le rendu à certainement été voulu à l'image du héros:dicret,pudique,élégant,de qualité.J'y connais toujours rien à la mode de luxe,mais ça à grave l'air crédible (les robes,les défilés,l'importance du réseau).La performance,également lorsqu'il parle français,d'alberto san juan,ajoute grandement au réalisme de son personnage.Je n'ai jamais vu d'image de balenciaga,mais pour moi,ils est dans sa peau.L'image de coco chanel mange beaucoup de rafales de balles cette année,entre the new look et cette production espagnole,c'est son moment,des barres!Si elle était telle qu"elle est décrite,bah c'était une belle ordure!Mon épisode préférée je pense que c'était le numéro 2,avec cette thématique vraiment plaisante,qui montre les choix des uns et des autres.La vignette du show représente bien le bonhome:observer en discrétion,scruter en discrétion
Vraiment beaucoup aimé cette série. Fascinant parcours que celui de Balenciaga.
d'un ennui à mourrir