Crisis Jung

Définition de liberté de création : Crisis Jung

C'est compliqué pour certains j'ai vu de comprendre la portée et la force d'une telle œuvre, ici il n'y a pas la place pour al demi mesure. Tout est tellement extrême, ainsi soit on crie au génie soit on prend ses jambes à son cou. Pour moi, toute cette folie suggère une fort de génie, une volonté de mettre les curseurs au-delà des limites connues. Ce qui met en lumière, les défauts de nombreuses œuvres que nous adorons, c'est une belle satyre.

Du génie en barre !

Poétique et wtf à souhait. Un plaisir répétitif ponctué par des scenes si bien dessiné qu’on en oubli l’absurdité !

Que la série puisse ne pas plaire a tout le monde, c'est une évidence, tellement elle est barrée, space. Mais la regarder en ne faisant que la comparer à un pastiche de Ken le survivant est à mon avis un non sens absolu. Car si cette série fait évidemment référence à Ken, et plus exactement à sa VF ridicule, c'est plutôt du côté de Métal Hurlant qu'il faut se tourner, le magazine culte de BD des années 70 qui a réellement permis l'envolée de la BD adulte (par opposition à celle réservée aux enfants), qui se permettait d'énorme délires. Cris Jung, c'est exactement ça : un énorme délire qui s'émancipe du dessin animé pour enfant et qui le clame haut et fort dans un délire ridicule et orgasmique. Mais aussi qui le fait avec une mise en scène superbe et d'un dynamisme terrible, qui dépasse a mon sens la qualité de la mise en scène de Lastman, en utilisant parfaitement la grammaire de la japanim pour pallier a des moyens financiers qu'on devine très limités. Bref, vous dire que j'ai adoré serait mentir et je ne sais même pas si j'ai réellement aimé. Mais j'ai adoré la démarche artistique, le fait de savoir que des réalisateurs français peuvent désormais s'autoriser ça et tout ce que ça laisse présager pour le futur si le studio peut continuer à grandir, à former du monde et ainsi entraîner tout un secteur vers une animation qui ne serait plus seulement destinée en France qu'aux enfants. Longue vie à Bobbypills !!!

Une nullité sans non!

C'est juste mauvais. C'est bas du plafond. Ca surjoue l'aspect philosophique (au point de faire apparaitre un psy ?....) à la limite (parfois dépassée) de l'absurde. C'est vulgaire et gore à outrance mais sans réelle raison. C'est bourré de références sexuelles inutiles et juste pour le côté choquant/violent. Ca n'apporte rien à l'histoire. C'est même pipi/caca par moment (cf Petit Jésus...) Les personnages ont des personnalités clichées qui n'évolueront pas au fil des épisodes, le héros lui-même restant bête et violent tout du long sans finalement rien apprendre de son "voyage" en sur place. L'univers, bien que beau graphiquement, reste vide de sens et de personnages (ce sont toujours les mêmes recyclés à mort). Le même recyclage qu'on trouve dans l'animation et les dialogues. A tel point que ça en devient profondément ridicule. Ca se veut une référence forte aux animés de notre enfance mais plutôt qu'une référence, ça devient vite un leitmotiv de la maigreur de la production, de sa fainéantise. Bref, c'est un produit bien emballé mais totalement creux, cheap, mal pensé, mal produit et qui n'apprend rien, ni à ses personnages, ni a son spectateur. Gros gâchis à la française.

Complètement barré !!!

😱

Barré et créatif. 🙃

C'est pas mal.

Excellent autant dans la forme que le fond.

Quand Ken le survivant prend la goutte de LSD de trop, ça donne Crysis Jung. C'est mega WTF, mais c'est court, donc c’était plutôt drôle dans le genre.

Cette série c'est le truc le plus crétin que j'ai vu depuis un bon petit moment, on a là un superbe exemple d'un mélange d'influences qui ne fonctionnent pas du tout ensemble. Je veux bien que l'hommage aux BD pulps et aux mangas type Ken le Survivant puisse justifier le fait que la dramaturgie n'était pas la priorité des scénaristes, aucun problème avec ça. Mais la moindre des choses serait de ne pas copier-coller le déroulé des épisodes du début à la fin, ça éviterait à la série de ressembler à une blague qui s'étire trop longtemps. Ensuite quel intérêt de faire affronter des monstres représentant une certaine valeur morale si l'évolution du personnage principal n'est pas raccordée avec ça ? Il semble y avoir une sorte d'aventure intérieure voulue par les scénaristes, ce qui serait une bonne idée si Jung n'était pas exactement le même personnage du début à la fin, bah oui. Et je vais même pas parler de la fin qui est un monument de bêtise non-assumée. Tout ceci ressemble pas mal à une série d'animation pour adulte qui assume cet état juste par le cul et la violence. Ça me dérange pas qu'une série soit bête comme ses pieds et soit vulgaire juste parce que c'est fun, si un effort est fait pour raconter quelque chose. Tout ça pour dire que je recommanderais plutôt Primal à celles et ceux qui chercheraient une série d'animation pour adulte violente et barbare. Et il y a moins de caca et de zizis en gros plans que dans Crisis Jung.

J’EN APPELLE À LA VIOLEEENNNCE !!! Quel kiff après autant d’attente !

1er février sur Netflix ;-)

des infos sur une date de sortie ? :/