Bob Belcher tient un petit restaurant de burgers dans une ville américaine, aidé par sa femme, l'exubérante Linda, ainsi que ses trois enfants : Tina, l'aînée passionnée par les chevaux et les postérieurs, Gene, le garçon excentrique qui ne recule jamais devant un challenge, et enfin Louise, la petite dernière au caractère bien trempé toujours en train de faire des manigances.
De plus en plus originales, les séries d’animation défient les contraintes du réalisme pour permettre l’expression de la créativité pure. Qu’elles soient dans des univers ancrés dans la réalité ou encore dans des mondes médiévalo-fantastiques, ces séries viennent enrichir une offre d’animation pour adultes qui commençait à tourner en rond.
Les fans de Critical Role attendaient avec impatience la sortie de The Legend of Vox Machina. Ces joueurs de Donjons & Dragons menés par Matt Mercer qui mettaient en scène des missions improbables sur Twitch (après avoir fait un carton en podcast) se sont réunis pour sortir leur propre série animée avec Prime Video, et vous retrouvez vos voix favorites. Peut-être que le graphisme ne semble pas aussi poussé qu’Arcane, mais en tout cas l’amour du fandom l’est tout autant. Et clairement, les connaisseurs de Critical Role attendaient la série avec impatience.
Inspirée de leur première campagne, dans la bande de bras cassés des mercenaires de Vox Machina, il n’y en a pas un pour rattraper l’autre. Que ce soit le barde trop charmeur, la sorcière pas assez assurée ou le guerrier sans cervelle, les jumeaux demi-elfes qui rivalisent… tous les types de personnages divers et imaginables sont là. Ces anti-héros qui vont se retrouver malgré eux dans une quête royale vont prouver qu’il faut voir au-delà des préjugés et chercher à se surpasser. C’est d’ailleurs dans ce sens que Vox Machina est l’antithèse parfaite et la réponse parfaite de Prime à Arcane. Là où tout semble mesuré au millimètre près pour ce-dernier, il y a dans Vox Machina une liberté de la simplicité. Tout n’est pas aussi solennel. Rien n’empêche d’apprécier les deux séries bien entendu, mais l’aspect artisanal n’est pas pour déplaire.