Le beau Mitchell est un homme de ménage dans un hôpital, où son timide ami geek George y est quant à lui brancardier. Tous deux aimeraient aller en ville et traîner avec d'autres personnes, mais un petit problème s'oppose à leurs désirs : Mitchell est un vampire, et George un loup-garou ! Les deux jeunes hommes se rapprochent de leurs rêves lorsqu'ils emménagent ensemble et passent leurs soirées devant la télévision, dans leur canapé, bière à la main, comme les autres hommes de leur âge. Malheureusement, ils n'avait pas compté sur la présence d'Annie, le fantôme de la locataire précédente ! Ce trio surnaturel a une chose en commun : un désir désespéré d'être humain.
Avec Télé 7 jours, découvrez le programme qui fait l’actu à la télévision. Cette semaine, retrouvez Leonardo, une série en huit épisodes à voir dès le lundi 7 février sur France 2, consacrée au génial peintre et inventeur.
La Joconde, L’Homme de Vitruve... Léonard de Vinci a laissé un nombre de chefs-d’œuvre impressionnant à l’humanité. Réputé dans le monde entier, l’artiste, qui vécut aux XVe et XVIe siècles, suscite encore beaucoup de curiosité, tant son travail reste mystérieux et fascinant. À la fois peintre, inventeur, scientifique, perturbateur... il fut aussi accusé de magie noire, de sorcellerie et de bien d’autres maux. Raconter sa vie relève donc d’un véritable défi. C’est pour- tant ce que s’est attachée à faire l’audacieuse série européenne Leonardo. Ses principaux atouts ? Un casting international et un scénario qui s’intéresse à sa vie d’artiste, tout en y ajoutant du suspense, car, dès le début, Léonard de Vinci est accusé d’avoir empoisonné Caterina da Cremona, dont il est très proche. Interprété par l’Italienne Matilda De Angelis (vue récemment dans la série The Undoing, sur TF1), ce personnage réserve bien des surprises et joue un rôle essentiel. Dans la peau de Leonardo, Aidan Turner, comédien irlandais, est, lui aussi, remarquable. Déjà convaincant dans les séries Desperate Romantics, Poldark ou encore Being Human, il est, ici, criant de vérité. Quant aux flash-backs, ils illustrent avec brio la personnalité foisonnante, mystérieuse et complexe de ce génie. Notons également la présence au casting des Français Hugo Becker (Je te promets, Chefs) et Robin Renucci (Un village français). Cocorico !
À série exceptionnelle, projet exceptionnel ! La démesure des moyens déployés confère à cette série historique des airs de superproduction hollywoodienne. Il aura fallu la participation de 3000 personnes, ainsi que 2 500 costumes et cinq mois de travail pour construire, dans les studios de Lux Vide, près de Rome, les 20000 m2 de décors qui reconstituent Florence et Milan. Avec un casting international, le tournage s’est donc fait en anglais. « Jouer en anglais nous a donné un côté beaucoup plus spontané que j’ai aimé, car cela apporte un dynamisme supplémentaire à ce récit qui évoque un sujet artistique lié à notre histoire de l’art », confie Robin Renucci, qui incarne Piero da Vinci, le père de Léonard. « Une fiction comme celle-ci est intéressante, car elle sort du cadre de ce que l’on voit habituellement sur le petit écran. Elle relie les arts pour servir une télévision populaire, avec une forte présence de l’esthétisme », ajoute-t-il. Il faut reconnaître que les images et les décors surprennent par leur qualité. Mieux encore, ils nous transportent en quelques secondes cinq siècles en arrière. Cerise sur le gâteau, le scénario, associant volontairement fiction et événements historiques, fait intervenir différents personnages, comme Michel-Ange et Machiavel. Du génie !