Nous sommes au début du 21e siècle et le professeur Baltus vient de perdre son fils Thomas dans un accident de voiture, pour le faire revivre, il crée un robot super-puissant à sa mémoire. Le professeur réalise par la suite que ce robot ne remplacera jamais son fils, car il ne grandira jamais comme un vrai enfant et décide de le vendre à un cirque de robots. Sauvé de ce cirque, où les robots sont maltraités, par le professeur Caudrine, il se fait baptiser Astro. Il commence à aller à l’école et se bat pour la justice en défendant les robots qui subissent des discriminations, ainsi que les humains menacés par de dangereux ennemis doté de puissants pouvoirs.
Plus tard, une petite sœur est créée pour agrandir la famille d’Astro et se prénomme Uranie et n’a pour pouvoir qu’une super-force.
Le méchant le plus célèbre est Atlas, un frère maléfique d’Astro à cause d’un « Facteur Oméga »
Les pouvoirs d’Astro :
- Il peut voler grâce à des réacteurs placés dans ses jambes
- Il possède une super-force provenant d’un moteur de 100 000 chevaux (qui passera par la suite à un million).
- Il peut lancer un rayon laser par son doigt et lorsqu’il transforme son bras en canon laser il lance un rayon encore plus puissant.
- Une mitrailleuse est cachée dans son postérieur.
- Ses yeux projettent une lumière aveuglante dont il se sert aussi pour se déplacer dans le noir.
Cette fois-ci Netflix ne nous déçoit pas. Avec Pluto, la plateforme réussit un sans faute en terme d’animation. Certes, la source de base, le manga de Naoki Urasawa (Monster, 20th Century Boys) et de Takashi Nagasaki avait tout pour plaire. En huit tomes,le manga de thriller futuriste emprunte à l’univers d’Astro, le petit robot d'Osamu Tezuka, qui est un personnage de Pluto, mais dans une ambiance beaucoup plus noire. De plus, les questions de la robotique propres à Asimov sont également référencées et particulièrement le fameux Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques qui a inspiré Blade Runner. L’exception reste qu’il n’existait pas encore de version animée de ce chef d’œuvre japonais.
Dans un monde futuriste où les robots ont des droits comme les humains et certains sont quasi indiscernables, il y a sept robots dont les intelligences artificielles peuvent en faire des armes de destruction massive. L’un d’entre eux meurt soudainement et mystérieusement avec une mise en scène étrange, des cornes autour de sa tête. L’enquête est assignée à un de ses homologues, l’inspecteur Gesicht. Huit épisodes proposés par le studio japonais M2 nouvellement créé par Masao Maruyama (MAPPA) qui adaptent chaque tome du manga (plus ou moins).
Pour rappel, dans le monde futuriste de Tezuka, la société voit les êtres humains partager leur vie quotidienne avec des robots qui leur ressemblent ou pas forcément. Ces robots vivent, pensent, agissent, sont de tout âge, peuvent se marier et avoir des enfants, etc. Un code de lois régit la vie des robots avec comme directive principale l’interdiction de tuer le moindre être humain.