Dans les années 80, l'Amérique est touchée par le Sida qui apparaît à l'époque comme le cancer des homosexuels. Les symptômes physiques obligent les gays à faire leur "coming out". Montrés du doigt, les malades doivent cependant faire face...
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Commentaires (6)
Indispensable à la filmo des passionnés d’histoire de la cause LGBTQ. La réalisation est oldschool (Mike Nichols n’est plus un perdreau de l’année…) mais le matériau de départ est extraordinaire : par ses références historiques pointues (maccarthysme, procès Rosenberg, années Reagan…), opposées à l’écriture complètement barrée dans la pièce de théâtre originale (1991, Tony Kushner), par la forme de farce médiévale qui mêle le scato aux idées les plus spirituelles. J’ai adoré le côté God fucked up America, les prestations des monstres sacrés (Ethel/Meryl qui chante et prie pour cette magnifique ordure de Roy/Al)… j’ai moins aimé le côté « chaque être humain peut devenir l’ange d’un autre », trop consensuel, trop God bless America pour le coup. Mention spéciale à Jeffrey Wright (l’infirmier queer) et Justin Kirk (le prophète), impressionnants. Et Sir Michael Gambon (Emma) et Simon Callow (4 mariages et un enterrement) en ancêtres so Brittish, mais quel délire ! Alors bien sûr c’est pas toujours fun à regarder : sida, mort, hôpitaux, ruptures, divorce, douleur, culpabilité, expiation… (j’ai découvert pour ma part une espèce rare - et je l’espère en voie de disparition - née aux États-Unis : l’homosexuel militant homophobe…) mais on est face à une version filmée d’une œuvre totale, politique, historique, artistique.
Haaaaaaaaaaaaan ! En tombant par hasard sur la fiche, je découvre que j'ai déjà vu cette série !!! Je ne me souviens pas de tout, c'était il y a longtemps, mais j'en garde le souvenir de quelque chose d'assez profond, touchant, émouvant, réaliste et très bien fait.
Un rêve de mini-série avec les pontes du milieu, l'écriture est d'un fascination HBOienne et même plus, elle transcende l'écran comme les dernières minutes avec le quatrième mur abattu. C'est de l'art. Un art que les cinéphiles ont tendance à dénigrer sous prétexte qu'il est fait pour un média moins "légitime". Que nenni, la justesse des jeux et la poésie ici disent beaucoup.
Et voilà terminé. Effectivement un peu - beaucoup - passionnément - fofolle. Surement que tout le monde sur le set a dû s'amuser à faire cette série. En tout cas c'est ce que je ressens en regardant. Des grands noms (Al Pacino, Meryl Streep, Emma Thompson) qui se prêtent au jeu du réalisateur Mike Nichols (entre autres "qui a peur de Virginia Woolf" 1966). Ce fut un plaisir de voir incarner Mary-Louis Parker un personnage un peu fo-folle, avec un regard , d'un autre monde, Jeffrey Wright jouant un homosexuel plutôt manièré, qui frisait par moment la caricature, mais d'une justesse ... et puis Justin Kirk tout simplement parfait dans le rôle de Prior Walter. Un tout grand merci (une fois de plus) à HBO. Et franchement, prenez la peine de regarder, moi en tout cas je ne suis pas déçue !
Quelle série, je viens de regarder les 3 premiers, et à chaque fois quand l'épisode se termine, je suis surprise, je n'ai pas du tout vue le temps passer. Et puis des acteurs qui jouent plusieurs personnages sans que je m'en suis rendu compte ... et puis ... et puis ... Bon j'y reviendrai quand j'aurais vu la suite. Ce qui me surprends c'est qu'à première vu personne n'a regardé cette série. C'est bien dommage.
Une série un peu folle dans sa réalisation (on se demande parfois ce que les metteurs en scène ont pris), mais très agréable à regarder, et qui aborde le thème de l'homosexualité dans une Amérique des années 80... Vraiment très bon...