En huit épisodes, un lycéen tentera d’innocenter un de ses camarades viré du bahut… pour avoir dessiné des pénis géants sur 27 voitures et notamment celles des profs de l’établissement.
Si vous êtes vous-mêmes joueur de League of Legends (LoL pour les intimes), le jeu vidéo type arène de bataille en ligne développé et édité par Riot Games, alors vous avez sûrement déjà entendu parler de Players. Pour les non-initié·es, pas d’inquiétude, on comprend tout de même les mécanismes du jeu sauf les termes techniques (d’ailleurs, la série donne l’impression que le jeu semble difficile d’approche pour les néophytes). La dramédie présentée sous forme de faux documentaire qui suit une ancienne équipe de joueurs amateurs (composée d’acteurs inconnus) de LoL devenue professionnelle et qui recrute un tout nouveau joueur va vous surprendre. Les 10 épisodes de la première saison sont disponibles sur Paramount+et on ignore encore si elle sera renouvelée.
Le format faux documentaire pour un sujet sérieux pourrait vous rappeler une autre série, American Vandal, et ça tombe bien puisque ce sont les mêmes créateurs derrière les deux programmes Dan Perrault et Tony Yacenda. Concernant LoL, n’ayant aucune expérience du jeu et une vague idée de l’ampleur de l’e-sport et des ramifications des équipes professionnelles, cet univers m’est relativement inconnu. Pourtant avec Players, on est plongé directement avec l’équipe Fugitive dans le « grind » de ces joueurs, qui ont commencé très jeunes et qui ont grimpé les échelles de scores. Le panel des personnages est assez cliché, avec un vétéran qui a peur d’être oublié et remplacé par le jeune prodige prometteur, les Asiatiques (interchangeables dont on retient à peine les noms) très forts dans le jeu, le Twitcheur célèbre très expansif, etc. L’équipe originelle Fugitive s’est séparé chacun ayant suivi sa voie, et l’équipe actuelle connait quelques difficultés de cohésion. Vont-ils arriver à être champions de la League Championship Series, le tournoi américain ultime ? L’équipe est centrée autour de Creamcheese, 27 ans, l’un des fondateurs de Fugitive. Mais cela fait plusieurs années qu’il n’a pas remporté de titre et pour rester pertinent il a vraiment besoin d’une victoire, tandis que son ancien co-équipier rafle tous les prix.
Contrairement à Mystic Quest, la plupart des personnages sont plutôt sympathiques et presque idéalistes dans leurs rêves de devenir les meilleurs. Les scènes face caméra où ils témoignent de leurs expériences et de leurs évolutions ainsi que les moments de flashbacks quand ils étaient encore amateurs ramènent une couche d’émotion supplémentaires. L’aspect faux documentaire est encore plus poussé que dans American Vandal, et il arrive d’oublier qu’il s’agit d’une série scriptée, surtout lors des face cam.
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Commentaires (20)
Un peu long à mon goût, histoire sympa a voir quand même...
👍
Première saison j'ai vraiment bien aimé, deuxième saison j'étais moins fan jusqu'au deux derniers épisodes où on a le droit à un magnifique twist. Vraiment cool.
Série annulée sur Netflix, vendue ailleurs.
J'ai bien aimé les deux saisons, mais je dois avouer que je trouve le procédé un peu malhonnête car il n'est dit à aucun moment que tout est faux. Moi je suis un grand naïf et j'ai tout gobé. Je me disais bien aussi qu'il y avait des têtes qui me disait quelque chose aussi…
"J'appécie la satire, après est-ce que cela valait le coup d'en faire toute une série ? :D" Voilà, ce commentaire résume la série. Alors oui c'est marrant 5 minutes, t'as deux trois gags qui peuvent faire sourire, mais le reste c'est de l'humour de mauvais goût et une histoire qui te donne à peine l'envie de t'y investir. On a juste maquillé un teen movie du début des années 2000 avec une réalisation de télé-réalité style true crime. Et en plus de ça quand les scénaristes se permettent de te faire des petites leçons de morale, ils ont 10 ans de retard tellement c'est convenu et prévisible. C'est facile de se donner bonne conscience en critiquant le voyeurisme du monde moderne quand le principe de ta série c'est d'enquêter sur qui a fait chier (littéralement) tout un lycée, mais est-ce que ça sonne authentique, pas sûr. Tout ça pour dire que saison 3 ou pas, l'aventure s'arrête ici pour moi.
salut.. je me suis fait les deux série cette nuit.. et j ai pas vu les heures passées.. Franchement des les premières minutes je le suis dit.. et bien ça va être de la merde .. voix en français avec les vrai vois anglaise derrière... pas terrible.. mais on passe vite sur ce détail.. et on devoir les épisodes. A quand cette saisons 3. Vite.. très vite j espère.. A regarder sans crainte.
Une série à la fois drôle et prenante, je n'ai fait que la saison 1 pour l'instant, mais si la seconde est du même niveau, ça va être top.
Trailer saison 2 : https://www.youtube.com/watch?v=jwrr6aIWeus Sortie le 14/09.
Série renouvelée pour une 2e saison.
J'appécie la satire, après est-ce que cela valait le coup d'en faire toute une série ? :D
La série est tellement bien réalisé que j'ai même crus que c'était un vrai documentaire .. Franchement au top
Jeunes acteurs doués et intrigue bien ficelée autour de... dessins de pénis. Finalement, pourquoi pas ? Sous ses airs de parodie assumée, la série met en relief la fascination de l'Amérique pour le crime, sa surmédiatisation, et la répercussion que peut avoir une accusation (fondée ou non) sur l'opinion publique.
J'ai quand même du mal à croire que je suis en train de regarder une série sur 27 dessins de penis et que j'attends de découvrir qui les a dessiné... encore un succès Netflix.
Si vous aimez les séries "true crime" comme Making a Murderer ou The Keepers, mais que vous êtes aussi friands d'humour et de second degré, cette série est faite pour vous. En partant d'un fait divers grotesque dans un lycée californien, American Vandal choisit le parti pris du pastiche le plus total et la série nous est présentée comme l'enquête de deux lycéens pour mettre au jour la vérité sur cette affaire. L'ensemble est décalé et réjouissant et on se prend au jeu à tel point qu'on n'a qu'une envie : savoir qui à commis cet acte de vandalisme obscène. Un régal de parodie !