Un homme sortant de prison rencontre un vieil escroc qui l'embauche comme garde du corps et l'entraîne dans un long périple à travers les États-Unis. L'ex-détenu découvre alors que son « patron » est un ancien dieu nordique en plein combat contre les divinités modernes : Internet, les voitures, la télévision, et tous les nouveaux médias.
Ce n’est pas une destination paradisiaque vers laquelle on vous propose de vous évader cette semaine mais plutôt des mondes merveilleux où tout est possible, du meilleur au pire.
Disponible depuis peu sur Netflix, The Sandman est l’adaptation des romans graphiques de Neil Gaiman publiés entre 1989 et 1996. Quelques 33 ans plus tard, son œuvre culte est désormais sur petit écran. L’auteur est un habitué des adaptations avec Good Omens ou encore American Gods récemment, et le plus ancien Neverwhere. Son imaginaire déborde d’univers fantastiques qui ne connaissent pas de limites, qu’il puise dans les dieux mythologiques ou dans du folklore plus localisé. Avec The Sandman, ce sont les Éternels, des entités supérieures qui sont des représentations antropomorphiques de certains concepts comme Rêve, Mort, Destin, etc. En l’occurence plusieurs feront une apparition dans la série mais on se concentre vraiment sur Rêve, alias le Seigneur Morpheus, qui après avoir été emprisonné pendant un siècle réussit à s’échapper et part à la recherche de ses outils de travail alors que certains de ses Cauchemars se baladent dans le monde éveillé.
Estimé à 15 millions par épisode, cette saison de The Sandman qui n’adapte que deux volumes en réalité (Préludes et nocturnes et La maison de poupée), réussit à convaincre les plus sceptiques. Onirique à souhait, des personnages mystérieux et charismatiques incarnés par des acteurs populaires mais pas hyper renommés non plus, des mini-contes qui s’enchaînent pour former un univers harmonieux. Beaucoup d’autres histoires restent à être racontées et ça se sent.