Avec l'aide de la Résistance néerlandaise, Miep Gies, la secrétaire d'Otto Frank, et son mari ont protégé les Frank et d'innombrables autres personnes pendant la Seconde Guerre mondiale. Vous connaissez peut-être l'histoire d'Anne Frank et de sa vie dans l'annexe. Voici ce qui s'est passé de l'autre côté de la bibliothèque.
Une lueur d’espoir, c’est une expression que Miep Gies, la femme qui a aidé à cacher Anne Frank et sa famille à Amsterdam pendant la Seconde Guerre mondiale, a souvent dite. C’est elle qui a découvert et protégé le Journal d'Anne Frank après l'arrestation et la déportation de cette dernière et qui est l’autrice de Elle s’appelait Anne Frank. Aujourd’hui, elle est l'héroïne de la mini-série produite par National Geographic. Il s’agit d’une nouvelle perspective donnée à une histoire que le monde entier connait, celle d’Anne Frank. C’est grâce à la famille Gies qu’Anne et sa famille ont pu survivre cachés, pendant près de 761 jours d'occupation nazie. Miep, amie et secrétaire d'Otto Frank à l’époque, avec d’autres employés et amis, ont aidé à cacher les Frank pendant près de deux ans. Joan Rater et Tony Phelan (Grey's Anatomy) créent ici une histoire nécessaire, courageuse et qui rend hommage à tous ces héros du quotidien.
La série est disponible à partir du 2 mai sur Disney+.
Une lueur d’espoir dépoussière l’Histoire et rend l'histoire de Miep très contemporaine, forçant le public à se demander ce qu'il aurait fait à sa place, à se demander s'il aurait eu le courage de s'opposer à la haine. Miep est une jeune femme qui semble défier les traditions. Elle rejoint le bureau d’Otto Frank qui devient rapidement un ami en plus d’être son patron. Et quand ce dernier lui demande de protéger sa famille, elle n’hésitera pas un seul instant. Bel Powley mène l’ensemble avec détermination et humanité. Son idéalisme semble presque surréaliste dans un monde où le nazisme ne fait que monter (ce qui pourrait bien être un parallèle avec la société actuelle). Mais c’est bien sa volonté de faire ce qui est juste alors que d’autres ferment les yeux devant des horreurs qui font aussi la force du personnage.