Mai 1968. À son retour de voyage à l'étranger, de Gaulle découvre une France en ébullition. Mais il ne comprend pas ce qui est en train de se jouer. Infinie cruauté, les appels à son départ résonnent dans l'entourage du Premier ministre. Pompidou prépare son avenir, au grand dam de Malraux qui fustige ceux qui veulent « être gaullistes sans de Gaulle ». Les « événements » ne s’apaisent pas : lançant une grève générale, les centrales syndicales appellent les ouvriers à la révolte étudiante. Fin mai, le Général, sans prévenir, disparaît l'espace d'une journée. À Baden-Baden, il retrouve son vieux fidèle, le général Massu, qui l'exhorte à être de Gaulle, c'est-à-dire à ne pas abandonner le combat. Il reprend la main. Victoire aux élections législatives. Mais Georges Pompidou n'a t-il pas tout autant gagné ces élections ? La rupture est proche.