Boris Johnson en mauvaise passe. Quinze mois après son arrivée à Downing Street, l’excentrique Premier ministre britannique chute dans les sondages d’opinion. 59 % des Britanniques interrogés estiment à présent qu’il dirige « mal » le pays. Le chef du gouvernement paie sa mauvaise gestion de l’épidémie de coronavirus qui a fait de la Grande-Bretagne le pays le plus gravement touché en Europe, avec plus de 50 000 morts à ce jour. Mais c’est également sur le front des négociations post-Brexit que la mécanique s’enraille, car Londres peine toujours à finaliser un accord avec Bruxelles. La semaine prochaine sera décisive, les discussions continueront mais il n’y a toujours aucune entente en vue, et la mi-novembre apparaissait pourtant comme la date limite pour ratifier un accord entrant en vigueur le 1er janvier 2021. Plus de quatre ans après la demande de divorce des britanniques, tout laisse craindre que la désunion se fera sans accord. Les négociations se clôtureront le 31 décembre prochain, après une période de transition semée d’échecs dans les pourparlers.