En cinq albums et plus de vingt ans d’existence, les Phocéens ont réussi à imposer la recette de leur groove metal mâtiné d'indus et de death metal dans toute la France comme au-delà nos frontières. Biberonnés au metal 90’s de Pantera et Machine Head, les membres de Dagoba ont progressivement ajouté à ces références traditionnelles une section rythmique rapide et puissante et une voix oscillant entre chants énervé et parties claires, le tout posé sur des refrains mélodiques imparables. Puissance et mélodie voilà ce qui fait le succès de Dagoba. La dernière fois que nous avons capté Dagoba au Hellfest, le groupe défendait l'album Post Mortem Nihil Est (2013). Entre temps, les Marsaillais n'ont pas chômé et ont publié deux nouveaux opus : Tales of the Black Dawan (2015) et Black Nova (2017). Deux albums qui ne dérogent pas à la règle d’efficacité que s’imposent les phocéens depuis leurs débuts. Une exigence qui sera encore une fois le maître d’œuvre de leur performance clissonnaise !