Dans l'univers carcéral, les femmes sont un groupe à part, une minorité. Elles représentent seulement 3 % des détenus en France et celles qui exécutent des longues peines sont encore plus rares. Exceptionnellement, cinq d'entre elles ont accepté de partager leur quotidien à visage découvert. Condamnées pour braquage, meurtre ou torture à des peines de cinq ans minimum, elles sont incarcérées au centre pénitentiaire de Roanne (Loire). Elles vivent enfermées treize heures sur vingt-quatre dans leurs cellules, coupées du monde, de leurs familles et de leurs enfants. Le reste du temps, elles partagent un quotidien où tout est contrôlé