Qu’ils soient hommes d’affaires ou hommes d’église, politiques ou policiers, femmes de ménage ou ménages princiers, les Belges échangent des idées ou des invectives si légères et si lourdes, des bons mots ou des mots doux si banals et si rares, que même l’esprit français et l’humour anglais n’y peuvent rien comprendre. Et c’est au travers de ces relations humaines, et uniquement au travers d’elles, que Tout ça rend compte du devenir belge, chez les pauvres et les puissants, au Sud et au Nord, chez les jeunes et les vieux. Sans méchanceté mais sans complaisance. Sans pédanterie mais sans facilité, et plus honnêtement qu’objectivement…