DAYDREAM (ENGLISH SUBTITLES)

Deux amis vont à Disney, mais quelque chose va venir perturber la journée. Pensez à l'écouter avec un casque, c'est toujours mieux !
https://twitter.com/TimotheeHochet
https://www.tipeee.com/timothee-hochet
Making of : https://youtu.be/2jZt8Xijor8

Ecrit, réalisé et monté par Timothée Hochet.

Avec Benjamin Lhommas et Valentin Jean.

Mixage, Composition, Sound Design : Norman Cooper
Chant : Romain Barrer

La chanson : https://youtu.be/gGDuA36FKUk

Images du making of : Valentin Daubeuf et Steve Ferreira
Montage du making of : Timothée Hochet

Remerciements : Frédéric Baboulaz pour le matériel vidéo, Frankman pour l'accueil chez Fred, Cyprien et Studio Bagel pour le matériel audio, Clara Tonnelier pour la GoPro, Clémence Setti pour l'aide à l'écriture du scénario et la post prod, Léo Konnerth pour les conseils et l'inspiration. Et merci bien sûr à toute l'équipe présente sur le tournage.

A savoir sur le court métrage : Beaucoup de choses sont dites dans le making of, mais pas en détails. Ce court métrage a été pour moi vraiment une très belle experience. Tout d'abord, c'était mon retour depuis le stage du Studio Bagel. J'avais pris l'habitude aux tournages stressants, avec une limite de temps, beaucoup de matériel vidéo, lumière et audio et faire un tournage comme celui de Daydream était une drôle façon de transiter entre Bagel et Youtube. Au Bagel, nous ne sommes pas discrets, il y'a du matériel, des projecteurs, des gros pieds, une grosse équipe technique, etc ... et le défi de Daydream était de faire un tournage le plus discret possible. C'était donc assez drôle de revenir aux bases avec seulement un 5D à la main pendant toute une journée.
Mais parlons d'abord du scénario.
J'avais envie d'écrire une histoire à Disneyland. Je suis sur Paris depuis novembre dernier, et je me suis pris un pass illimité Disney. J'ai pu aller à Disney de nombreuses fois et bordel, j'adore ce parc. Je voulais mettre en avant ses décors et ses couleurs dans un court métrage, tout en lui donnant un aspect vertigineux et presque effrayant.

J'ai donc imaginé cette histoire entre deux garçons, dont l'un est amoureux de l'autre. Le personnage qui était pour moi, le plus intéressant, est celui du désiré. C'est une personnage qu'on peut retrouver dans la vraie vie, cette personne dont on n'arrive pas à déceler les pensées. Sa psychologie m’intéressait et j'ai donc écrit un jeu du chat et de la souris à travers Disneyland. Le scénario terminé, j'avais vraiment hâte et peur à la fois de tourner ce court métrage.

La journée n'a pas été facile. Il faisait chaud, nous avions 70 plans à faire avant le coucher du soleil. Nous avons commencé dès l'ouverture du parc, c'est à dire à 10h. J'ai proposé à l'équipe (qui était bénévole) de ne pas manger pour gagner du temps, ils ont accepté. C'est typiquement le genre de chose qui ne pourrait jamais se produire sur un tournage non bénévole (sauf chez les coréens!), et c'est pour ça que j'aime ce genre de tournage. Les personnes viennent pour la passion, non pas pour le cachet.
Ma plus grande peur était de me faire attraper pendant le tournage, surtout dans la grotte (scène de fin), où nous avons passer pas mal de temps à chorégraphier la scène finale. Heureusement, rien ne s'est passé d'anormal. Tout s'est magnifiquement bien passé et c'était étrange.

Enfin bref, le tournage terminé, j'ai monté une première version dans la soirée même. Jour après jour, j'ai finalisé tout ça et j'ai cherché une musique pour accompagner toute la partie non sonore. J'ai à la base pensé à "Take a bow" de Muse, mais je la trouvais trop sombre pour le début de la partie musicale. J'ai donc choisi "Daydream" d'un groupe dont je tairais le nom de peur de me faire striker pour avoir fait un cover (si, ça peut arriver). Je trouvais la musique parfaite mais voilà, toujours le même problème : les droits d'auteurs.

Ensuite, j'ai demandé à Norman Tonnelier si il voulait bien faire une reprise, et il a dit oui. Avec l'aide de Romain Barrer, il a composé un cover qui a dépassé toute mes attentes. Grace à la liberté de la reprise, on pouvait s'amuser à faire évoluer la musique de façon à ce qu'elle suive l'ambiance que donne les images et le scénario du court métrage. Norman a bossé comme un fou pour pondre ce morceau qui partait d'un simple cover et qui finit par être un composé d'une multitude de sound design qui suit parfaitement bien les actions des personnages. Sans lui, le court métrage n'aurait pas cette gueule, et je le remercie pour ce travail de passionné. D'ailleurs, il vaut mieux écouter ce court avec un casque !

Je vous aime les gens !
J’espère que vous avez apprécié ce court.

Timothée

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