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  • NAISSANCE 14/05/1936
  • DÉCÈS 20/12/1973
  • Pays États-Unis
  • SÉRIE 1
  • FILMS 8

Bobby Darin

Darin naquit dans un milieu populaire du Bronx à New York. Son père mourut quelques mois avant sa naissance, pendant la Grande Dépression.

Sa mère dut recourir à l'assistance sociale pour s'occuper de son fils. Ce n'est qu'une fois adulte qu'il apprit qu'il avait été élevé par sa grand-mère, et non sa mère, et que la personne qu'il pensait être sa sœur (Nina, son aînée de 19 ans), était en fait sa mère. L'identité de son vrai père n'a jamais été révélée publiquement. Cette histoire familiale l'affecta et il souffrit de solitude après avoir pris connaissance de ce passé.

À huit ans, enfant fragile, vivant chichement, il fut atteint de rhumatisme articulaire aigu. Cette maladie le laissa avec un cœur fragilisé et la conscience de l'imminence de sa propre fin. Pauvre et malade, il consacra le peu qu'il devait vivre à son goût pour la musique. Si bien qu'à l'adolescence il pouvait jouer de plusieurs instruments.

Étudiant brillant au secondaire (Bronx), Darin put étudier au supérieur grâce à l'obtention d'une bourse d'excellence. Mais désireux de commencer une carrière dans une grande salle de New York, il quitta le collège et joua dans des petites boîtes avec un groupe.

Afin de trouver un nom plus commercial aux oreilles américaines, il changea son nom et en 1956, son agent négocia un contrat avec Decca où Bill Haley avait explosé en termes de ventes. Mais le rock 'n' roll n'en était qu'à ses balbutiements et le nombre de musiciens professionnels de ce genre était limité. Comme d'autres producteurs, Darin, inconnu, était au début prisonnier, contraint d'enregistrer des variétés sans saveur à la demande des maisons de disques.

Il quitta alors Decca en signant avec Atlantic Records, où il écrivit et arrangea pour lui-même et d'autres. En 1958, après des albums médiocres sa carrière jaillit avec la sortie de sa seule chanson rock : Splish Splash. Instantanément, elle devint un succès et influença nombre d'autres rockeurs à venir.

En 1959, il enregistra Dream Lover, une ballade qui engendra des revenus importants. Le succès financier lui permit d'exiger davantage de contrôle créatif et malgré les objections de l'entourage de laisser mûrir toute la diversité de son talent.

L'album suivant, Mack the Knife, qui incluait une interprétation jazz-pop légère de L'Opéra de quat'sous de Kurt Weill bondit en tête des ventes et reçut le Prix Grammy de 1960. Son innovation lui valut aussi le Prix Grammy du meilleur nouvel artiste.

Afin de ne pas perdre de temps, Darin s'intéressa aux bandes originales de films. Il écrivit le générique de nombreux films et y joua aussi. L'un de ces films, destiné à son public de prédilection, les jeunes adultes, était joué avec Sandra Dee qu'il épousa en 1960 et dont il eut un fils.

Mais en quête de reconnaissance, il s'engagea dans des interprétations plus consistantes et obtint le Golden Globe Award en 1962 de l'« acteur le plus prometteur », pour son rôle dans Point de pression.

Bobby Darin

Série

L'Homme à la Rolls
L'Homme à la Rolls
Roland Trivers (uncredited)

Films (8)

Too Late Blues
Too Late Blues
John 'Ghost' Wakefield
State Fair
State Fair
Jerry Dundee
Too Late Blues
Too Late Blues
John 'Ghost' Wakefield
Hell Is for Heroes
Hell Is for Heroes
Pvt. J.J. Corby
That Funny Feeling
That Funny Feeling
Tom Milford
Pepe
Pepe
Bobby Darin
Captain Newman, M.D.
Captain Newman, M.D.
Cpl. Jim Tomkins
Too Late Blues
Too Late Blues
John 'Ghost' Wakefield