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  • NAISSANCE 21/06/1948
  • Pays France
  • FILMS 2

Philippe Sarde

Philippe Sarde, né le 21 juin 1948 à Neuilly-sur-Seine, est un compositeur français de musique de film.

Il est le frère aîné du producteur Alain Sarde.

Sa mère, Andrée Gabriel, est chanteuse à l'Opéra de Paris. Dès 5 ans, il entre au conservatoire. Il suit des études d'harmonie, de contrepoint, de fugue et de composition avec Noël Gallon. Il a deux frères: Frédéric et Alain Sarde. Philippe Sarde a pour parrains Georges Auric et Noël Gallon. Tout jeune, il s'intéresse également au cinéma et collectionne des bobines de vieux films français oubliés de nos jours.

À 17 ans, il réalise un court-métrage en noir et blanc et en 35 mm dont il compose la musique et demande à Vladimir Cosma de l'aider à l'orchestrer. Il hésite alors entre la réalisation cinématographique et la musique. À 18 ans, il rencontre Claude Sautet et lui propose de signer la musique de son film Les Choses de la vie. Écrite en un mois seulement pour quelque 70 musiciens, Les Choses de la vie est le premier coup de maître d’un compositeur alors seulement âgé de 20 ans: c'est le début d'une longue carrière.

Sarde est un homme fidèle à certaines valeurs comme l'amitié et, outre Claude Sautet, il va développer une collaboration très suivie avec certains cinéastes, dont André Téchiné, Jacques Doillon, Pierre Granier-Deferre, Georges Lautner, Marco Ferreri, Laurent Heynemann ou Bertrand Tavernier.

Sa personnalité exigeante et son perfectionnisme musical ne connaissent pas (ou peu) de limites et Sarde n'hésite pas à demander aux musiciens ou orchestres les plus renommés de venir travailler sur ses partitions: le saxophoniste Stan Getz (sur Mort d'un pourri), le trompettiste Chet Baker (sur Flic ou Voyou), le violoniste Stéphane Grappelli, le London Symphony Orchestra, etc.

Il se définit lui-même comme un «scénariste musical», dont le rôle est d'exprimer musicalement ce que le réalisateur ne peut traduire par les images.

Toujours à la recherche de nouvelles sonorités où le répertoire classique côtoie une écriture contemporaine parfois proche de l'atonalité, la musique de Sarde combine souvent différentes instrumentations assez singulières. À ce titre, sa partition pour le film La Guerre du feu constitue un point d'orgue dans sa filmographie imposante, où il combine deux orchestres, des chœurs, des solistes et des percussions dans un style avant-gardiste.

Il n'hésite pas non plus à retravailler certains de ses thèmes musicaux pour en proposer de nouvelles variations sur d'autres films: c'est le cas pour le thème musical du film Le Chat qui sera ré-exploité sur un autre film, ou du thème pour le film Le Choc, réutilisé sur The Manhattan Project et dans Le Bossu (Les noces de Caylus) par exemple.

Le succès de sa musique pour le film Tess et sa proposition pour l'Oscar de la meilleure musique en 1981 lui ouvrent les portes de Hollywood avec le film Le Fantôme de Milburn.

Mais toujours fidèle à son éthique qui lui dicte ses choix professionnels, il ne mènera qu'une carrière timide aux États-Unis, contrairement à ses illustres aînés tels Georges Delerue ou Maurice Jarre. ...

Source: Article "Philippe Sarde" de Wikipédia en français, soumis à la licence CC-BY-SA 3.0.

Philippe Sarde

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