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  • NAISSANCE 15/04/1949
  • Pays France
  • SÉRIE 1
  • FILM 1

Alain Minc

Alain Minc, né le 15 avril 1949 dans le 19e arrondissement de Paris, est un conseiller politique, essayiste et dirigeant d'entreprise français.

Il est actuellement président d'A.M. Conseil et, depuis décembre 2011, de la SANEF, l'une des trois principales sociétés autoroutières françaises, après avoir été plusieurs années membre du conseil d'administration d'une société concurrente, Vinci.

Il est aussi membre du conseil d'administration de Prisa, CaixaBank, Fnac, Poweo Direct Énergie, Ingenico et Yves Saint Laurent.

Il est fils de Joseph Minkowski (1908-2011) et Lisa, née Bogacz (1908-1999). Son père, prothésiste-dentaire de formation, naît au sein de la communauté juive biélorusse de Brest-Litovsk où l'antisémitisme est très fort: «Quand on sortait du quartier, on nous insultait, on nous jetait des pierres, on lâchait les chiens». Il adhère au Parti communiste polonais, alors formation politique clandestine, et choisit en 1931 l'exil en France, du côté de Bordeaux, pour passer un diplôme universitaire de dentiste. Rattrapé par la guerre, menacé d'être déporté, échappant de peu à la rafle du Vél'd'Hiv, ayant déménagé l'avant-veille, il combat pendant l'Occupation au sein des FTP-MOI. En 1947, Joseph, devenu dentiste diplômé d'État, et son épouse s'installent rue Chapon; c'est là que le petit Alain passe son enfance. Ils obtiennent leur naturalisation le 28 février 1948. Joseph Minc quittera le Parti communiste en 1967.

Élève au lycée Turgot, puis en classes préparatoires au lycée Louis-le-Grand, Alain Minc est ingénieur diplômé de l'École nationale supérieure des mines de Paris (promotion 1968), diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris (promotion 1971), puis de l'École nationale d'administration (promotion 1975), d'où il sort major de la promotion Léon Blum pour la voie d'administration économique.

Alain Minc intègre l'Inspection générale des finances (1975-1979). Il se fait connaître par le rapport Nora-Minc sur l'informatisation de la société, qui introduit le néologisme télématique. Ce rapport a rencontré un grand succès, mais a conduit à l'impasse du Minitel et au retard pris par la France dans le domaine de l'internet, ce qu'Alain Minc a reconnu ultérieurement.

Il démissionne de son corps pour rejoindre Saint-Gobain en 1979. Roger Fauroux lui confie la direction financière. Il s'occupe alors, en liaison avec le DGA Francis Mer, de prises de participation de l'entreprise dans l'industrie informatique, et de l'achat par Saint-Gobain de 33 % du capital d'Olivetti, dirigé par l'homme d'affaires Carlo De Benedetti. L'objectif est de rapprocher, voire de fusionner, CII-HB (Bull) et Olivetti. Alain Minc sera brièvement DGA et directeur financier de CII-HB en 1981, mais il revient rapidement à Saint-Gobain lorsque le gouvernement oblige Saint-Gobain à sortir de l'industrie informatique. Il intègre entre-temps la (première) promotion 1981 des «Young Leaders» de la French-American Foundation. En 1983, Alain Minc prône la prise de contrôle de la Compagnie Générale des Eaux.

Entre 1984 et 1986, il est président de Cochery et de Bourdin et Chaussé, des filiales de la Compagnie Générale des Eaux (elle-même détenue à 21 % par Saint-Gobain). ...

Source: Article "Alain Minc" de Wikipédia en français, soumis à la licence CC-BY-SA 3.0.

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